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Cinéma - Page 89

  • Le Royaume/Le rêve de Cassandre : deux pour le prix d'un...

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    Le royaume : Pure claque. Ultra réaliste, soigné, violent. Ce film est une réussite car il sonne vrai...La réalisateur parvient à nous faire comprendre la situation explosive dans laquelle se trouve l'Arabie Saoudite, qui a le cul entre deux chaises. Et comme on le sait, ce n'est jamais agréable. 

    Riyad (Arabie Saoudite). Un attentat des plus sanglants jamais perpétrés contre des Occidentaux fait plus 100 morts et 200 blessés parmi les employés de la société pétrolière Gulf Oasis et leurs familles. Tandis que les bureaucrates de Washington discutent "droit d'ingérence" et "territorialité", l'agent du FBI Ronald Fleury et les membres de sa section d'intervention négocient un discret voyage de cinq jours en Arabie Saoudite pour identifier le cerveau de l'attentat. Dès leur arrivée au Royaume, Fleury et les siens sont confrontés à l'hostilité des Saoudiens, qui prétendent mener seuls l'enquête. Entravés par un protocole tatillon et pressés par le temps, les quatre agents comprennent qu'ils doivent gagner au plus tôt la confiance de leurs homologues saoudiens, aussi décidés qu'eux à retrouver les terroristes...

    Le rêve de Cassandre : Du Woody Allen. Inimitable, simple et implacable, avec une fin digne d'un bon Shakespeare...Même Colin Farrell joue bien l'âme perturbée, c'est dire !

    Sur un coup de coeur, deux frères s'offrent un voilier qu'ils baptisent "Cassandra's Dream". Une vraie folie car ni l'un ni l'autre n'ont réellement les moyens d'assumer ce signe extérieur de richesse.  Terry travaille dans un garage tandis que Ian dirige le restaurant de leurs parents. Lorsque le premier est confronté à une importante dette de jeu et que le second s'éprend d'Angela, ambitieuse comédienne de théâtre, ils sont obligés de solliciter l'aide de leur oncle Howard qui a fait fortune en Californie. En contrepartie de son solide coup de pouce financier, il leur demande de lui rendre un petit service…

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  • # les hommes viennent de mars, les femmes viennent de Vénus.

    Ben Stone coule des jours heureux avec ses quatre inséparables copains Jonah, Jayson, Jay et Martin, aussi glandeurs et débraillés que lui. Outre leur amitié, un projet hautement culturel les réunit : créer un site payant, "starsapoil.com", qui offrira aux internautes des scènes de nu de leurs actrices favorites. La belle Alison Scott, assistante de production d'une chaîne télé hollywoodienne, habite avec sa soeur aînée Debbie et son beau-frère Pete un quartier résidentiel qui sied à son style bon chic bon genre. Bosseuse et ambitieuse, la jeune femme vient tout juste d'être promue au rang d'intervieweuse de célébrités. Pour fêter l'événement, elle se rend en boîte avec Debbie, et au terme d'une soirée passablement arrosée, ramène Ben chez elle pour un "quickie" sous la couette. Le lendemain, dégrisée, elle l'éjecte gentiment mais fermement. Fin de l'histoire ? Pas tout à fait, car, huit semaines plus tard, des nausées suspectes lui révèlent son état...

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    Ca ne vole pas toujours très haut, c'est très drôle, parfois cru (la scène de l'accouchement !!) et des fois sensible. Oui, je me suis surpris à passer un très bon moment au cinéma devant "En cloque mode d'emploi". J'avais peur en voyant la longueur du film (plus de deux heures pour une comédie romantique, c'est rare), mais finalement ça passe à une vitesse folle. En bref, je vous le conseille.

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  • L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford

    Jesse James fut l'une des premières superstars américaines. On a écrit d'innombrables livres et récits sur le plus célèbre hors-la-loi des Etats-Unis. Fascinants et hauts en couleur, ceux-ci se focalisent le plus souvent sur son image publique et ses exploits... avec un souci tout relatif de la vérité. Ceux que Jesse James pilla, ceux qu'il terrorisa et les familles de ceux qu'il tua ne virent en lui qu'un dangereux criminel. La presse, qui suivit avec passion ses braquages tout au long des années 1870, jetait par contre sur lui et sa bande un regard des plus admiratifs. Homme du sud, ancien guérillero, Jesse aurait agi au nom d'une cause, noble et tragique : se venger de l'Union qui avait gâché sa vie avant de le marquer dans son corps. Ses concitoyens, de plus en plus urbanisés, de plus en plus coincés et réduits à une vie d'une désolante banalité, voyaient en lui le dernier des aventuriers. Un mythe vivant... Robert Ford était l'un des plus ardents admirateurs de Jesse. Ce jeune homme idéaliste et ambitieux rêvait depuis longtemps de partager les aventures de son idole. Il était loin de prévoir qu'il entrerait dans l'Histoire comme "le sale petit lâche" qui tuerait Jesse James dans le dos. Mais qui fut vraiment Jesse James, au-delà du folklore et du battage journalistique ? Et qui fut ce Robert Ford, entré à 19 ans dans le cercle des intimes de Jesse, qui réussirait à abattre chez lui l'homme que poursuivaient les polices de dix Etats ? Comment devinrent-ils amis ? Que se passa-t-il entre eux durant les jours et les heures précédant ce fatal coup de feu qui scellerait leurs destins ?
     
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    2h30. Trop long. Dans une volonté clairement affichée de vouloir donner une ambiance "imposante" et "tendue" au film, on tombe dans le surfait. Les dialogues comportent des répliques espacées de 8 secondes, les plans longs et fixes foisonnent dans tous les sens et ce parfois de manière injustifiée...Ce film est globalement très lent. Trop lent. Pourtant, j'ai aimé le film, grâce à un début et à une fin tout simplement somptueux. En effet, la présentation de Jesse James et la destinée de "Bob Ford" valent à elles seules le détour, tellement vous êtes scotchés dans votre siège par tant de beauté et de prestance. La scène du "meurtre" de Jesse James est l'une des plus belles du western. Brad Pitt et Casey Affleck sont magnifiques dans leurs rôles et la voix-off narrative donne un charme fou à ce film. Dommage qu'il soit juste trop long et parfois ennuyeux...mais ceci n'est que mon avis et il est très subjectif. A vous de voir donc.

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