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Cinéma - Page 91

  • Shoot'em up : du grand n'importe quoi qui fait plaisir !

    Vous prenez un bon samaritain qui va au secours des bonnes femmes en danger, 400 méchants tous habillés pareil qui la poursuivent, des balles qui fusent dans tous les sens, un méchant à l'intuition extraordinaire, des méchants qui visent comme des pieds, un bébé qui aime le death metal, une pute qui taille des pipes dans des ruelles sombres en moins de 5 secondes, des répliques à deux balles, des carottes et vous mettez le tout dans un shaker. Ca donne Shoot'em up et surtout trois acteurs, Paul Giamatti, Clive Owen et Monica Bellucci, qui prennent un plaisir phénoménal à l'écran. Alors certes, ça ne vole pas très haut, mais le film ne se veut pas sérieux. On rigole pas mal et c'est bien là l'essentiel.

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    Smith n'aurait jamais dû se trouver là et pourtant, en pleine fusillade, il aide un enfant à naître et le sauve d'une bande de tueurs. Lui, sombre et violent, se retrouve à protéger l'être le plus innocent qui soit. Le nouveau-né est la cible d'une puissance mystérieuse décidée à effacer toute trace de son existence grâce au redoutable Hertz et à son armée d'assassins. Alors que les affrontements sont de plus en plus meurtriers, Smith ne peut compter que sur lui-même et sur DQ, une prostituée, pour sauver le petit. Le couple doit tenter de percer le secret de l'enfant en restant du bon côté des balles... 

    2 commentaires Lien permanent Catégories : Cinéma
  • 28 semaines plus tard vint la déception...

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    6 semaines après l'épidémie qui a ravagé la Grande-Bretagne, les Forces Spéciales américaines débarquent en Angleterre pour aider les survivants, veiller au retour de l'ordre et à la renaissance de Londres. C'est alors que le virus refait surface...

    Quelle déception ! Pourquoi ? Parce que le scénario bascule en 30 minutes au vulgaire film d'action bourrin, parce que tout va trop vite, parce que tout est trop prévisible 20 minutes à l'avance, parce que l'ambiance globale ne fait pas peur... La question que je me suis posé durant tout le film était la suivante : Pourquoi ce scénario alors que 28 jours plus tard plaçait un cadre exceptionnel qui méritait mille fois mieux ?

    Pourtant, les ingrédients étaient là : une ville ravagée, une musique calibrée, des acteurs convaincants...La scène initiale (et quelques autres passages comme celui du métro) qui dure un peu plus de cinq minutes, filmée à la bougie et caméra à la main en sprintant laissait augurer "autre chose". Au final, vous avez un remake de "la chute du faucon noir", sauf que vous remplacez les somaliens déchaînés par des hordes de zombies contaminés. Et puis la fin. C'est quoi cette fin ? Je vous donne le titre du prochain tome. Il s'appellera 28 semaines et 28 jours plus tard... (Empalez moi le scénariste du film ! Quel dommage...)

    11 commentaires Lien permanent Catégories : Cinéma
  • Sicko de Michael Moore...où comment vous réconcilier avec les impôts...

    Le système de santé américain est en plein marasme. Car non seulement 50 millions de citoyens n'ont aucune couverture médicale, mais des millions d'autres, pourtant bénéficiaires d'une mutuelle, se heurtent systématiquement aux lourdeurs administratives du système. Au terme d'une enquête sans concession sur le système de santé dans son propre pays, Michael Moore nous offre un tour d'horizon des dispositifs existants au Canada, en Grande-Bretagne et en France, où les citoyens sont soignés gratuitement.

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    "Sicko", c'est encore une fois du très grand Michael Moore...aux Etats-unis, à moins d'être très aisés, vous n'avez pas intérêt à tomber malade... Le système des assurances privées est absolument honteux et tout est fait pour soigner le moins de monde possible. Les médicaments sont hors de prix, les politiques sont corrompus et "la masse" subit en silence dans le pays de l'individualisme acharné. A travers des exemples concrets et parfois aberrants de monstruosité, Michael Moore frappe juste, là ou ça fait "mal". Ironique, sarcastique, dur. Tels sont les mots qui caractérisent le mieux "Sicko". Je vous le conseille vivement. En sortant de ce film, vous vous direz peut-être comme moi que l'on a une chance folle de vivre dans un pays comme le nôtre. Je suis fier de contribuer à ce système même si je suis conscient qu'il faut l'améliorer et éviter ses dérives et abus...
     
     
     

    3 commentaires Lien permanent Catégories : Cinéma, Opinions