Cinéma - Page 85
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# Jeremy Denisty : le "fils du Maire" de Big City...
Je l'avais découvert avec grand plaisir dans Nos jours heureux". Je l'ai revu avec un plaisir phénoménal dans Big City où il joue le rôle d'un maire raciste, manipulateur et surtout extrêmement drôle. Je croyais voir une matérialisation en chair et en os d'Eric Cartman, personnage détestable de South Park, surtout quand il créait le Ku Klux Klan :-x. En tout cas, c'est simple: je vois bien ce garçon comme l'une des futures stars du cinéma français.Alors apparemment, il a 16 ans aujourd'hui...ce qui me laisse définitivement pantois quant à sa morphologie, puisque dans Nos jours heureux et dans Big City il est censé avoir 14 et 15 ans ! Il fait (heureusement ou malheureusement) beaucoup plus jeune que son âge réel ! Mais quand on voit la finesse de son jeu, on comprend tout de suite qu'il est davantage un jeune adulte plutôt qu'un adolescent... A suivre !Au passage, Big City se laisse regarder avec plaisir si on laisse son cerveau au placard. A vous de voir donc ! -
# Je suis une légende
VLAAAAN, la claque phénoménale. Le dernier film qui m'avait secoué à ce point là était le sublimissime "Sunshine" de Danny Boyle. Là à mes yeux, on frise de près la perfection. Enorme. Comme j'ai un peu la flemme et que je ne saurais rien dire de plus sur ce film que mon pote Jibé, je vous balance sa critique. Je suis d'accord à 100 % avec lui. Et il va de soi que je vous le conseille plus que vivement."Dans un monde dévasté par une terrible maladie, comment un homme seul peut-il survivre? Les morts vivants ne sont la que pour troubler le calme de cet homme seul au monde. D'ailleurs on ne les voit que 20 minutes en tout. Non, le vrai thème est la solitude. Cette légende se retrouve esseulée dans ce qui fut New-York mais essaie de maintenir son quotidien: chasse, recherche et amusement. Voilà le point important. Le film réussit brillamment à nous montrer la peur de ce survivant. Il veut rester humain et civilisé mais comment y arriver quand il n'y personne et que tous les points de repère sont foutus? A travers cette quete désespérée, les paysages défilent, avec beauté et simplicité. Il n'y a pas d'effets particuliers mais la simplicité des points de vue et les jeux de lumière font de ce film une oeuvre visuelle de premier plan. Au milieu de tout ça Will Smih est un acteur parfait, car tenir 90% du temps seul et le faire avec autant de talent, je dis chapeau l'artiste. C'est typiquement le genre de film qui met en valeur les grands acteurs et Will vient de rentrer dans ce cercle très privé."
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Elizabeth, l'âge d'or
Belle fresque historique, avec une Cate Blanchett absolument PHENOMENALE et qui à elle seule vous garantira un bon moment au cinéma. L'interprétation des autres acteurs passe par conséquent au second plan, malgré une mise en scène à mes yeux irréprochable. D'une beauté visuelle incontestable, le film ne peut pas non plus laisser indifférent à ce niveau là. Costumes, atmosphère, tout y est. Mais il y a un "mais" qui m'a énervé: la diabolisation de l'Espagne et de son monarque, caricatural au possible et qui passe son temps (3 pauvres minutes) à demander à sa fille si elle veut devenir reine d'Angleterre. Dommage. Le but de ce film étant toutefois de mettre en avant le caractère, les forces et les faiblesses d'une grande reine, on peut le considérer comme une réussite. Par conséquent, je vous le conseille avec plaisir.En 1585, Elizabeth Ière règne sur l'Angleterre depuis près de trente ans. Le vent destructeur du catholicisme fondamentaliste souffle sur l'Europe, sous la conduite de Philippe II d'Espagne. Soutenu par l'Eglise de Rome, le roi dispose d'une armée puissante et d'une Armada qui domine les mers. Philippe II est déterminé à renverser la reine "hérétique" et à ramener l'Angleterre au sein de l'Église romaine catholique. Elizabeth se prépare à la guerre contre l'Espagne mais doit aussi mener un combat plus intime contre ses sentiments pour Walter Raleigh, pirate au service de Sa Majesté. Hélas pour elle, l'amour est interdit à une souveraine vouée corps et âme à son pays...