De l'autre côté de la table...

Il y a quelques jours j'ai fait passer des entretiens d'entraînement à des oraux d'admissibilité d'Ecoles de Commerce à des élèves en première année de Prépa, en compagnie d'autres professeurs et d'autres anciens élèves. Classe prépa que j'ai moi même fréquenté entre 2001 et 2003, nostalgie nostalgie. J'ai donc vu en face de moi des jeunes qui pour la plupart passaient un entretien pour la première fois. Notre but était, en partant d'un sujet déterminé et qui ne sert que de prétexte à la discussion, de voir comment ils s'expriment, d'examiner la cohérence de leurs propos, la manière dont ils se présentent, ce que leur langage corporel dit sur eux et caetera. Le bilan est quasiment le même à chaque fois: le stress est omniprésent, le discours peu précis et l'improvisation et la spontanéité sont soit trop présents soit jamais là. C'est alors qu'on se souvient qu'on était comme eux avant et que quelques années seulement dans la vie active vous transforment du tout au tout.

VV Brown : Ou encore une fois la Perfide Albion produit des merveilles musicales (gros gros gros coup de coeur inside)

Il y a des fois où, après avoir cliqué de manière totalement anodine sur un lien traînant sur Twitter, vous ne vous en relevez pas. La claque est monstrueuse et dévastatrice car on ne la voit pas venir. Cette claque, elle s'appelle VV Brown et elle swingue grave. Le morceau en question n'est pas le sien en l'occurrence, puisqu'il s'agit dans la vidéo qui va suivre de "Viva la Vida" de Coldplay, chantée en live sur Taratata. Personnellement, l'énergie, l'entrain et le style qu'elle donne avec son interprétation renouvelle complètement la chanson originelle, faisant presque oublier qui la chantait "avant", tellement elle se l'est appropriée. Bref, le coup de coeur est total, l'envie d'en savoir plus renverse tout sur son passage et c'est ce que je vous propose de faire en cliquant sur la suite de cet article. Messieurs dames, voici VV Brown.

Le jour où je me suis retrouvé nez à nez avec Dark Vador...

Ceux qui me connaissent savent que je suis une grosse brute épaisse de 2m03 et pesant 120 kilos. (NDLR : le premier qui conteste finit sur l'empaleuse). Forcément, avec une telle carrure et un charisme aussi extraordinairement extraordinaire, je me laisse rarement impressionner au quotidien. Sauf quand je me suis retrouvé aux côtés d'Anakin Skywalker, alias Dark Vador pour les incultes. Là, croyez moi, j'étais subitement passé de grosse brute épaisse que l'on ne souhaiterait pas croiser dans une ruelle sombre la nuit à un vulgaire gamin rachitique de 5 ans. En fait, dès la haie d'honneur, j'avais été scotché sur place. C'était la "force" en action, je sentais son immense puissance spirituelle qui pouvait faire imploser la moindre molécule de mon corps d'athlète.