The imaginarium of Dr Parnassus : ABSOLUTELY Brilliant

Cette note va rejoindre la précédente. Du moins dans l'esprit car la différence de niveau entre les deux films est grande. Grande comme l'imagination débordante de Terry Gilliam, qui vient de nous pondre une merveille de fresque, presque Tim Burtonienne et par moments teintée de l'esprit des Monthy Python. L'Imaginarium du Dr Parnassus est une réussite car le film nous fait vivre quelque chose d'unique. Entre deux gags et deux répliques parfois tirées par les cheveux, le film nous fait réfléchir sur la nature humaine, le bien, le mal et tous les choix que nous faisons au quotidien et qui influent sur le cours de nos vies. Les métaphores sont grotesques, tout comme certains effets spéciaux, mais la veine Kitsch de ce film est complètement justifiée car dans l'imaginaire tout est permis. Je suis cependant bien curieux de savoir à quoi aurait du ressembler le vrai film, sans le décès tragique d'Heath Ledger en cours de tournage. En effet, je n'ai pas fait de recherches particulières, mais je pense que les scènes se déroulant dans l'imaginarium et qui sont jouées tour à tour par Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell étaient prévues plan pour plan pour Heath Ledger. Si je me trompe, baffez moi. Bref, quoiqu'il en soit, ceci est un bijou de film, unique et à regarder à tout prix. Certaines séquences, surtout au début, sont un peu ennuyeuses, mais le final est asbolument abracadabrantesque et pardonne ces quelques approximations... Allez, et si on terminait par un exceptionnel monologue de feu Heath Ledger ?...

Southland Tales : un Ovni signé Richard Kelly

J'adore ce genre de sensation après avoir vu un film. Cette sensation d'avoir vu quelque chose qui n'est pas formaté. Cette sensation de ne pas savoir si j'ai adoré ou si j'ai juste halluciné. Bref, j'adore regarder des films qui ne laissent pas indifférents. Ce film, c'est pas n'importe lequel puisqu'il s'agit d'une oeuvre de Richard Kelly, un réalisateur dont je vouerai un culte éternel pour le seul "Donnie Darko" qui m'a secoué comme peu de films l'ont fait. Southland Tales s'inscrit dans cette lignée, même s'il faut avouer que ça reste moins bon que Donnie Darko. Le film est surréaliste, beau à sa manière, aborde la thématique de la fin du monde et le tout est conté d'une manière presque poétique. Le seul bémol de ce film est le jeu des acteurs, que je n'ai pas toujours trouvé très bon. Mais ça, c'est vraiment pour chipoter... Bref, je vous laisse en compagnie de cette vidéo, qui présente excellement bien le film. Qui sait, peut-être aurez vous également envie de plonger dans l'univers déroutant de Richard Kelly...et de son film qui a été très mal accueilli à Cannes en 2006 et qui a connu un bide intersidéral au ciné...

En ce moment dans les oreilles...

Je suis un garçon cyclique. Bon, je ne sais pas si cette première phrase relève du tchétchène ou pas, mais ce que je veux dire c'est que par périodes je n'écoute quasiment qu'un nombre limités de morceaux. Et tous ces morceaux, j'en suis accro en ce moment. Pourtant, c'est très oldschool, mais bon sang, ça le fait grave. Dans l'ordre et le désordre, il y a T-REX avec l'exceptionnel "Cosmic Dancer", Ray LaMontagne et le triste "Sarah", Thirteen Senses avec le brulant "Into the Fire", Sébastien Tellier et sa "Ritournelle" mélodieuse, The Buggles et son cultissime "Video Killed the Radio Star" et pour finir Procol Harum avec l'onirique "Whiter Shade of Pale".