Mais pourquoi un tel succès au box office ? On pourrait se le demander, surtout que le film en lui même n'a rien de bien extraordinaire. C'est une comédie humaine, qui vous file une grosse banane en sortant de la salle. Comme d'autres. Certaines scènes (comme la tournée des maisons (bars!!) ou encore la journée dans le faux "Bergues") sont d'anthologie, mais ça ne suffit pas à expliquer un tel carton. Je pense que les 8 000 000 de visiteurs (chiffre évidemment provisoire puisque les salles ne désemplissent pas) sont surtout des nordistes, qui par un phénomène d'identitification et pour des raisons culturelles sont attirés par le film. Bouche à oreille et recommandations aidant, le film cartonne. Un gars de Toulon rit-il autant qu'un gars du ch'nord devant "Bienvenue chez les ch'tis?". M'étonnerait beaucoup.
Cinéma - Page 78
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Le phénomène "Bienvenue chez les ch'tis"
Je suis un Picard d'adoption (oui bon ça vous l'aviez deviné hein). Le Picard est un cousin très proche du ch'ti. D'apparence froid et distant, mais avec un coeur souvent gros comme ça. Devant "Bienvenue chez les ch'tis", j'ai bien ri, parce que j'y ai retrouvé beaucoup d'expressions que j'utilise moi même au quotidien, pour rire. Je pense notamment à "du brin", "biloute" et autres adjectifs et compléments que je complète par le préfixe "ch". Bref, "Bienvenue chez les ch'tis" m'a "parlé" tout simplement.
Mais pourquoi un tel succès au box office ? On pourrait se le demander, surtout que le film en lui même n'a rien de bien extraordinaire. C'est une comédie humaine, qui vous file une grosse banane en sortant de la salle. Comme d'autres. Certaines scènes (comme la tournée des maisons (bars!!) ou encore la journée dans le faux "Bergues") sont d'anthologie, mais ça ne suffit pas à expliquer un tel carton. Je pense que les 8 000 000 de visiteurs (chiffre évidemment provisoire puisque les salles ne désemplissent pas) sont surtout des nordistes, qui par un phénomène d'identitification et pour des raisons culturelles sont attirés par le film. Bouche à oreille et recommandations aidant, le film cartonne. Un gars de Toulon rit-il autant qu'un gars du ch'nord devant "Bienvenue chez les ch'tis?". M'étonnerait beaucoup.Une chose est sûre : le film va aider à positiver l'image que beaucoup de gens ont du "nord" de la France. Certes, on est souvent dans les clichés avec ce film, mais la plupart d'entre eux sont vrais. Beaucoup de gens du sud parlent du nord négativement alors qu'ils n'y ont jamais mis les pieds. Pourtant des villes où il fait bon vivre dans le Nord font légion. Comme Amiens... ;-) -
Films cultes: Si Al Pacino était le diable...
J'ai toujours aimé les films sur le "bien" et le "mal". L'associé du Diable est de ceux là. Aveuglé par la réussite de sa carrière, un jeune avocat se laisse embarquer dans l'oeuvre du diable, alias le génialissime Al Pacino. Il oublie sa femme et vend son âme sans le savoir. Bref, pour un résumé, bougez vous sur Allociné. Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est surtout le one-man show extraordinaire d'Al Pacino à la fin du film. Le diable est décidément bien vertueux ! Regardez donc la vidéo (de mauvaise qualité malheureusement) ! -
There Will be blood, ou l'art d'être mal à l'aise pendant deux heures et trente huit minutes...
Mazette. J'en suis encore tout retourné par cette "expérience". There will be blood, c'est avant tout UN acteur : Daniel Day-Lewis, absolument ENORME à l'écran, en magnat du pétrole complètement ch'tarbé et déboussolé. C'est un film vraiment oppressant, limite fanatique, avec une musique (peut-on considérer cela comme de la musique?) "métallique" tout bonnement stressante. Je crois que les premiers mots résonnent après 15 minutes. Certaines scènes sont tout bonnement géniales, comme la découverte du Pétrole chez les fanatiques de Californie ou l'absolution "hystérique" de Daniel Day-Lewis à l'église de la "troisième révélation". Mais malgré toutes ces "bonnes" choses, c'est un film que je n'aurais pas envie de revoir pour tout l'or noir du monde car pour X raisons il m'a mis vraiment mal à l'aise...
Lorsque Daniel Plainview entend parler d'une petite ville de Californie où l'on dit qu'un océan de pétrole coulerait littéralement du sol, il décide d'aller tenter sa chance et part avec son fils H.W. à Little Boston. Dans cet endroit perdu où chacun lutte pour survivre et où l'unique distraction est l'église animée par le charismatique prêtre Eli Sunday, Plainview et son fils voient le sort leur sourire. Même si le pétrole comble leurs attentes et fait leur fortune, plus rien ne sera comme avant : les tensions s'intensifient, les conflits éclatent et les valeurs humaines comme l'amour, l'espoir, le sens de la communauté, les croyances, l'ambition et même les liens entre père et fils sont mis en péril par la corruption, la trahison... Et le pétrole.