Il y a longtemps que je t'aime... BIEN !

Pendant 15 années, Juliette n'a eu aucun lien avec sa famille qui l'avait rejetée. Alors que la vie les a violemment séparées, elle retrouve sa jeune soeur, Léa, qui l'accueille chez elle, auprès de son mari Luc, du père de celui-ci et de leurs fillettes. Juliette vient de sortir de prison après 15 ans d'enfermement...

 

Bon...je l'attendais bien au tournant, après une bande annonce bizarre vue au cinéma (pas la même que celle de cet article). Il s'agissait de réactions de spectateurs après avoir vu le film. Ils étaient retournés, en pleurs, émus...et les critiques dithyrambiques fusaient. Et ma foi, j'ai également pris une claque, via un film "fort", "simple" mais qui effectivement m'a raconté quelque chose qui sonne "vrai". Kristin Scott Thomas est tout simplement bouleversante. Un excellent film que je vous conseille !

 

Roland Emmerich mériterait un empalement par la bouche, sur un poteau de Rugby, pour avoir pondu une daube pareille...

Quoi, c'est pas assez précis comme critique cinématographique ? Bon ok, je vais étayer un peu. C'est nul. Très nul même. Bon, supposons que cela ne se passe pas sur la planète Terre. Ok, pourquoi pas? En partant de ce postulat là, on se donne peut-être une chance de supporter la mêlasse indigeste et les anachronismes à répétition. Mais là non, on ne peut pas. Roland Emmerich a sans doute voulu faire du second degré, avec de l'héroïsme brut, des émotions à la mords-moi-le-noeud, tous les clichés possibles et inimaginables du genre (le discours héroïque, la mort dans les "bras", les méchants qui ont forcément des voix bizarres et qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à des Oussama Ben Laden en plus musclés), des dialogues tellement creux qu'un gamin de CP aurait pu les pondre...et surtout, du surnaturel, avec, accrochez-vous bien, un mammouth magique à la fin. Bref, une bien vaste fumisterie qui vous fera rire tellement ça ressemble à rien. Ceci dit, j'ai tellement ri après le film que finalement je n'ai pas regretté de l'avoir vu ! A vous de voir...

Be kind Rewind, ode au film "Swedé"...

Un homme dont le cerveau devient magnétique efface involontairement toutes les cassettes du vidéoclub dans lequel l'un de ses amis travaille. Afin de satisfaire la demande de la plus fidèle cliente du vidéoclub, une femme démente, les deux hommes décident de réaliser les remakes des films effacés parmi lesquels "SOS Fantômes", "Le Roi Lion" et "Robocop".

 

Ce n'est pas chez Heaven qu'on me contredira : un "sweded", ca assure. Le but c'est de refaire un film connu, à la "maison", en le parodiant plus ou moins ! Dans Be Kind Rewind, on assiste à un enchaînement de films "swedés", très drôles, avec un Jack Black plus déjanté que jamais. Michel Gondry démontre pour la énième fois que la "seule" imagination peut être "suffisante" pour produire un super film très original. Ici, les effets spéciaux sont extrêmement rares et font place à des décors en carton-pâte. Divertissant et rafraîchissant je vous dis !