Cinéma - Page 80
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John Rambo...Waouh
Ma parole, j'ai pris une claque. On est dans le vrai film de guerre, sanglant et très violent, mais plutôt simple et cohérent. Stallone n'a pas survendu le film avec une bande annonce trompeuse. Même s'il a utilisé une doublure dans plusieurs scènes de "course poursuite" dans la jungle birmane, il est bel et bien "présent" et consistant à l'écran, grâce à une condition physique irréprochable pour un bonhomme de 62 ans. Vraiment, bonne surprise que ce dernier volet de la saga...! En plus, au delà de la fiction, le film nous révèle un drame que vit en ce moment la Birmanie. On peut parler de génocide...un de plus malheureusement, envers le peuple Karen. Franchement, qui s'en soucie du destin du peuple Karen en Birmanie ? Il m'aura fallu un film de Stallone pour m'y intéresser. J'en ai honte. -
Ellen Page, la petite perle de l'excellent "Juno"...
Je l'ai découverte dans le troublant "Hard Candy", dans lequel elle piégeait un pédophile à son propre jeu. Machiavélique la petite! Dans "Juno", le registre est tout autre, mais ne fait que confirmer le talent d'Ellen Page. Je vous le dis : cette petite est la future star d'Hollywood, du haut de son mètre 55, de ses 21 ans et de son visage d'éternelle adolescente. A suivre...Quant à Juno, c'est tout simplement une merveille de film, très drôle, avec des personnages hauts en couleurs. Dans la même lignée qu'un "Little Miss Sunshine", ce film est ce qu'on peut appeler un "Feel Good movie". Vous y entrez normalement (à supposer que vous alliez au cinéma) et vous ressortez avec une banane qui monte jusqu'aux oreilles. Franchement, allez-y, il vaut le coup !Juno McGuff, 16 ans, est une jeune fille qui n'a pas la langue dans sa poche mais qui, sous ses airs de dure, se cherche comme toutes les adolescentes de son âge. Alors que la plupart de ses copines de lycée passent leur temps sur Internet ou au centre commercial, Juno ne fait rien comme les autres. C'est ainsi qu'un jour où elle s'ennuie, elle couche avec Bleeker, garçon aussi charmant que peu prétentieux. Mais quand elle tombe enceinte accidentellement, elle décide de trouver le couple de parents adoptifs idéal qui pourra s'occuper de son bébé. Avec l'aide de sa meilleure amie Leah, elle repère dans les petites annonces du journal local Mark et Vanessa Loring qui rêvent d'adopter leur premier enfant. Soutenue par sa famille, Juno fait la connaissance des Loring. Tandis que le terme de sa grossesse approche, Juno va devoir faire preuve de maturité et de courage... -
Cloverfield : J'en ai encore mal au crâne...
Je suis revenu de Toulouse hier à 21 heures. Sur mon chemin, le cinéma...Sur un coup de tête et malgré une fatigue assez présente...je suis allé voir "Cloverfield". Il y a eu tellement de "buzz" autour de ce film, tellement de mystère que je n'ai pas voulu attendre. Bah au final, j'aurais du aller voir "Juno"...
En fait, ce qui m'a fatigué dans Cloverfield, c'est ce style Blair Witch. Les images proviennent d'une caméra tenue par l'un des personnages pendant l'attaque de New-York par une créature énorme surgie de nulle part. Bref, ça secoue, ça tremble dans tous les sens et ça vous provoque des mini crises d'épilepsie tellement ca clignote de partout. Certes, c'est un choix scénaristique qui ne se discute pas, car le réalisateur a surement voulu plonger les spectateurs dans une atmosphère inquiétante, en suivant des jeunes adultes qui ne comprenaient pas davantage que nous ce qui se tramait...Mais moi, j'ai pas tripé du tout. La fatigue sans doute.
Et puis ça en devient risible: dans ce genre de film catastrophe, c'est TOUJOURS New-York qui trinque ! Je ne sais pas ce qu'ils ont fait au bon dieu mais il leur en veut sévère. Bref, je n'ai pas aimé. Ceci dit, je pense que c'est quand même un bon film dans son genre. Vous avez dit paradoxal? Allez vous faire votre propre idée si ça vous dit...