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Cinéma - Page 63

  • Le discours héroïque : Choniques d'un passage obligé au cinéma

    Ce soir, j'ai revu l'excellent film "L'enfer du dimanche". Ca cause de foot américain, sport qui à mes yeux est plutôt peu passionnant mais incroyablement "télégénique". Dans ce film que je vous conseille sérieusement, et ce pour de nombreuses raisons (réalisation nerveuse signée Oliver Stone, casting dantesque et convaincant...), il y a un passage classique du genre : le discours du coach avant un match ultra important. Le discours d'Al Pacino est bien entendu inspiré et magnifique, à tel point que j'étais à trois centimètres de me prendre une licence de foot américain et de rejoindre mon équipe des "Spartiates" d'Amiens. Mais grâce à un extraordinaire moment de lucidité, je me suis ravisé à la dernière minute.

    Ce passage m'a rappelé beaucoup de grands moments de cinéma, dans des registres autres que celui du sport. Instinctivement, je pense à "William Wallace" dans Braveheart avant la première grande bataille contre les anglais. Je pense aussi au Seigneur des anneaux et aux multiples discours de Theoden ou encore d'Aragorn. Ce genre de moments est parfois con, stéréotypé, mais j'avoue avoir un petit faible pour eux, car ce sont des moments de calme avant la tempête... Si vous pensez à des moments qui vous ont "marqué" à jamais, n'hésitez pas à m'en faire part dans les commentaires. En attendant, je vous laisse en compagnie du fabuleux Al Pacino...

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    Les Miami Sharks sont dans une mauvaise passe. Leur quarterback star Cap' Rooney (Dennis Quaid) est blessé et est de plus en plus contesté au sein de l'équipe à cause de son âge, notamment par l'ambitieuse présidente de la Franchise Christina Pagniacci (Cameron Diaz). De plus, l'entraineur Tony D'Amato (Al Pacino) est critiqué car considéré hors jeu. Le jeune Willie Beamen (Jamie Foxx) remplace Cap'. Rapidement, les résultats des Sharks s'améliorent, et Beamen voit sa popularité grimper. S'instaure alors une guerre entre Beamen, qui veut mener les matchs à sa manière, et D'Amato qui compte bien se faire respecter jusqu'au bout de sa carrière, dont il sent la fin proche.
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  • La Fille de Monaco, ou le terrifiant constat...

    Je vous résume le film : Monaco, procès, farniente, Lucchini, un baiser, Roschdy, garde du corps, météo, Louise Bourgoin, fête, rencontre, Louise Bourgoin, robes de Louise Bourgoin, seins de Louise Bourgoin, plongeon dans une piscine tout habillé, du sexe, Roschdy qui s'énerve, Lucchini qui pète un boulon, jambes interminables de Louise Bourgoin, fesses de Louise Bourgoin, scooter, Plouf, paf, bing. Grossomodo, j'ai aimé, mais peut-être était-ce en partie à cause de/grâce au corps tout simplement fabuleux de Louise Bourgoin? Faut l'avouer, c'est probable.  Mais toutes choses égales par ailleurs, Lucchini est toujours aussi bon et Roschdy Zem a vraiment une présence, une "gueule" à l'écran.

    Là où le film est intéressant, c'est le rapport entre Louise Bourgoin et Fabrice Lucchini et l'influence que celle-ci exerce sur lui. Cet homme des plus intelligents, des plus raffinés perd tout simplement ses moyens et sa raison devant les charmes de Miss Météo. Et je crois que n'importe quel homme subirait le même sort. Le constat est terrible : on aura beau construire des monuments phalliques au possible, s'affirmer chefs de famille et tutti quanti; mais devant une belle femme, un homme est tout simplement anéanti. Oui, j'ai réduit en une vulgaire phrase la pensée de grands génies de la littérature. Mais il en est ainsi. V comme vulve. V comme vagin. V comme Victoire.

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    3 commentaires Lien permanent Catégories : Cinéma