Ou comment il ne faut pas lire n'importe quoi sur le sujet. Ce film, pour tout "jeune" comme moi ayant fréquenté un collège en ZEP, sonne "vrai". Que certains ne se reconnaissent pas là dedans, je peux le comprendre, car à une "époque", l'école n'était vraiment pas comme ça. Ce film de deux heures est une somme de scènes de la vie quotidienne d'UNE CLASSE, composée de ses 4 ou 5 éléments perturbateurs, ce qui ne veut pas dire que c'est pareil dans toutes les classes et dans tous les établissements..."Entre les murs" de CETTE classe, beaucoup d'insolence, beaucoup de conflits, beaucoup de colères. Et c'est bien là l'objet de ce film et du livre dont il est l'adaptation : montrer que l'école de la République est finalement parfois dépassée par les événements...et que les profs, malgré toute leur bonne volonté, se prennent des "murs" en pleine poire. Bref, c'est simple et c'est efficace. Contrairement à notre cher Emery national, qui de sa grande sagacité et expérience se permet de tailler tout un jury de Festival de Cannes, à commencer par l'illustre Président en question (Sean Penn), moi j'ai beaucoup aimé. Mais comme il est coutumier du fait, on ne lui en tiendra pas rigueur... :-)
Cinéma - Page 61
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Entre les murs : ce film est juste "vrai"...
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Faubourg 36 : "mouais..."
Le pataquès autour de ce film était tellement assourdissant que j'ai voulu me faire ma propre opinion. Et bien elle est très neutre. Oui le film se laisse regarder tranquillement. Oui les acteurs sont bons et oui la reconstitution de Paris et de son atmosphère ont l'air d'être au poil. Mais voilà, je suis resté figé dans une linéarité émotionnelle, dans un manque absolu de surprises. Ce film, c'est celui d'un train qui ne quitte jamais les rails du "scénario type convenu". Jamais de la vie je n'aurais pris le parti scénaristique de Christophe Barratier, qui dès la première scène nous annonce "la fin" de son film... Bref, ça n'est que mon avis, mais j'ai trouvé tout ça bien décevant.
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Being W. Ou la face cachée de George Dubya Bush !
J'ai eu la chance mercredi soir d'assister en avant première à la projection de "Being W.", le nouveau film de Karl Zero et de Michel Royer. Dans la lignée de "Dans la peau de Jacques Chirac", ce film est consacré à l'homme le plus influent de la planète : George Walker Bush, alias "Dubya". Bref, un portrait sans concession, avec une voix off (qui ressemble à s'y méprendre à l'original) déroutante et surtout une accumulation de "Bushisms". Constat : George Bush n'est pas le plus gros crétin de la Terre, mais ça fait quand même flipper qu'un mec aussi peu sérieux soit le Président de la première puissance mondiale. Ce qui est génial dans ce film, c'est de voir ces images d'archives, généralement inédites à la télévision française, montrant le "vrai" George Bush, qui est en fait le rigolo de service (je vous assure qu'il est prodigieux)... Un film que je vous conseille et pas seulement si vous êtes amateurs de politique internationale ! Quelques photos par ici...