Je vous résume le film : Monaco, procès, farniente, Lucchini, un baiser, Roschdy, garde du corps, météo, Louise Bourgoin, fête, rencontre, Louise Bourgoin, robes de Louise Bourgoin, seins de Louise Bourgoin, plongeon dans une piscine tout habillé, du sexe, Roschdy qui s'énerve, Lucchini qui pète un boulon, jambes interminables de Louise Bourgoin, fesses de Louise Bourgoin, scooter, Plouf, paf, bing. Grossomodo, j'ai aimé, mais peut-être était-ce en partie à cause de/grâce au corps tout simplement fabuleux de Louise Bourgoin? Faut l'avouer, c'est probable. Mais toutes choses égales par ailleurs, Lucchini est toujours aussi bon et Roschdy Zem a vraiment une présence, une "gueule" à l'écran.
Là où le film est intéressant, c'est le rapport entre Louise Bourgoin et Fabrice Lucchini et l'influence que celle-ci exerce sur lui. Cet homme des plus intelligents, des plus raffinés perd tout simplement ses moyens et sa raison devant les charmes de Miss Météo. Et je crois que n'importe quel homme subirait le même sort. Le constat est terrible : on aura beau construire des monuments phalliques au possible, s'affirmer chefs de famille et tutti quanti; mais devant une belle femme, un homme est tout simplement anéanti. Oui, j'ai réduit en une vulgaire phrase la pensée de grands génies de la littérature. Mais il en est ainsi. V comme vulve. V comme vagin. V comme Victoire.