Je ne me suis pas ennuyé une seconde avec ce film qui est tout simplement très réaliste. J'en ressors avec la même impression que lors du visionnage de "Ne le dis à personne", même si les deux films n'ont rien à voir. Dans "Secret Défense", le rythme va crescendo et ça démarre tout de suite. Certains trouveront que ça va trop vite et que le manque de repères temporels peuvent perturber. Ce n'est pas faux. On ne sait pas combien de temps ils s'entraînent réellement, combien de temps l'un est en prison, en combien de temps l'une devient vraiment investie par sa mission ou encore en combien de temps le jeune blanc bec se fait "embrigader" religieusement/psychologiquement. Mais au final, peu importe. Les acteurs sont brillants et pour moi la palme va à Nicolas Duvauchelle, très touchant. Vahina Giocante joue trop sur son physique avantageux, mais s'en sort admirablement en jeune rebelle au caractère prononcé. Les autres font dans le conventionnel et la sobriété mais c'est tout aussi efficace. Bref, une excellente surprise qui montre que le cinéma français n'a rien à envier aux grosses productions outre-atlantiques : il suffit juste de s'en donner les moyens.
Oh my Bloogness ! - Page 304
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Secret Défense: excellent film !
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Shooting photo #5 : Candice
Candice est un prénom décidément rare, en harmonie avec le caractère unique de la demoiselle, working girl et entrepreneuse. Prévoyante, celle ci me briefe psychologiquement en me signalant sa rouquinitude. Les roux, rappelons le, n'ont pas d'âme selon Eric Cartman, expert en ethnologie. Bref, j'étais sur mes gardes, comme vous pouvez le comprendre. Au final, je n'aurais pas dû. Elle a beau eu me répéter qu'elle était une chieuse, je n'y ai pas cru une seconde, car on ne peut pas être chieuse et s'appeler Candice. C'est "juste" impossible (private joke)... Si vous voulez être pris(es) en photo, manifestez vous :-) PS: le premier qui me parle de balance des blancs, je l'empale : le charme de ces photos est justement dans cette "chaleur" des couleurs, non?
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L'inconnue du métro
Ligne 1, Palais-Royal. Après un shooting bien sympathique, je m'engouffre dans le métro, affronte les courants d'air et slalome entre les parisiens. Le métro arrive sur le quai, j'y pénètre et m'assieds. Quatre stations plus tard, je prends la ligne 9 et en même temps que je m'assieds dans un carré, une sublime jeune femme, étudiante aux cheveux magnifiques, s'installe en face de moi. Machinalement, je repense à ma timidité sélective car il m'est impossible de la fixer dans les yeux. Je perds la baston de regards instantanément. Soudain, vers le terminus, le métro se vide. Dès lors le pouvoir de la kryptonite faiblit et j'ose lui parler pour lui demander si je peux la prendre en photo. Oui, j'avais mon appareil dans les mains, triant mes photos prises plus tôt. Elle me sourit, acquiesce et me dit qu'elle n'est pas photogénique. Je glousse intérieurement. Je lui réponds qu'elle se trompe, nous échangeons nos prénoms et je prends quelques clichés. Deux délicieuses minutes plus tard, j'étais très content d'avoir osé aborder une complète inconnue. C'est une petite victoire sur un aspect de ma personnalité qui m'a toujours complexé un peu. Je ne parle pas du présent, mais des dix dernières années de ma vie.