Chroniques de Guinée-Bissau #5

Si l'on devait imaginer l'arbre généalogique d'une famille africaine, on penserait probablement à un gros baobab plutôt qu'à un pommier. Des frères et soeurs, j'en ai 5. Trois du côté de mon père, deux du côté de ma mère. Mes parents ont à eux deux une dizaine de frères et soeurs (qui ne sont plus tous en vie...) qui ont eu entre quatre et cinq enfants chacun en moyenne. Je vous laisse faire le calcul du nombre de cousins et cousines que je peux avoir. En photo, l'une d'elles, Vrasia (pas sur de l'orthographe), magnifique comme un coeur du haut de ses 8 ans. Au retour je vous montrerai plein de photos familiales via le FlickR...Stay Tuned. Allez, à dans quelques jours, car je vais faire un tour ce week-end sur l'archipel des "Bijagos", me dépayser encore plus...

De la malice pour vous dire "à bientôt"

Je pars en Guinée-Bissau dans le courant de la matinée de dimanche. Je ne pourrai pas mobloguer via le téléphone, à cause du prix exorbitant de la transmission Data en Afrique (il faut absolument la désactiver sur l'iphone, car le téléphone effectue des transferts tout le temps) et je ne suis pas absolument certain d'avoir un ordi à proximité pendant la quinzaine de jours que je vais y passer. Quoiqu'il en soit, je viens de prendre 400 photos ces deux derniers jours, essentiellement de sport. Le Canon a chauffé comme on dit. Et j'ai aussi croisé la plus jolie et adorable petite fille de 6 ans du monde, Anaïs, la fille d'un de mes coéquipiers. Voici une petite photo pleine de malice, en attendant d'autres dès mon retour. C Ya Folks!

 

Photoshooté par Joëlle. Et autre révélation comportementale.

Je vous en avais parlé il y a quelques jours et voici celles que je préfère. Tant qu'on y est, petit toc que je confesse et que je m'efforce de corriger (avec succès lors de cette séance je pense) : j'essaie de ne plus avancer la mâchoire quand on me prend en photo. Je ne sais pas pourquoi je le fais, mais je le fais. Surtout que ça me fait souvent une plus sale gueule que l'inverse. Bref, ce que je retiens surtout de ces photos, c'est surtout que je rigole pour de vrai (qu'est ce que je n'aime pas les sourires forcés sur les photos...je n'y arrive pas, donc je ne sors quasiment jamais les crocs).

 

Au passage, les gens devaient halluciner en voyant une bande de 6 ou 7 neu² (dont la moyenne d'âge était probablement trois fois supérieure à celle de leurs bambins de 8 ans) glousser comme des baleines en se foutant de ma gueule parce que je n'arrivais pas à sortir du petit train autrement qu'en rampant et tête la première...