Qu'est ce qu'ils peuvent être cons les jeunes...

J’ai regardé l'émission "Complément d'enquêtes" sur France 2 lundi soir sur le "Happy Slapping".

Partie descriptive : Ce phénomène particulièrement violent semble prendre de l'ampleur en France et dans le monde, et a été baptisé "Happy Slapping" (traduisible en "Joyeuses baffes"). Il concerne des jeunes qui giflent par surprise un inconnu, en général dans un bus ou un métro, pendant que des compères filment la scène avec leurs téléphones portables. Ces vidéos - supposées drôles - sont ensuite publiées sur le net et échangées entre jeunes.

Partie analytique : Mais quelle bande de cons ces jeunes à la mords moi le nœud. Ils n’ont pas trouvé plus drôle que de s’en foutre plein la gueule. Le problème dans tout ça, c’est la surenchère. C’est le concours de celui ou celle qui fait la pire vidéo. C’est aussi à cause de ce principe à la con qu’une prof a été rouée de coups en plein cours, pour le montrer à tout le lycée… Hallucinant et vachement positif pour l’image des banlieues…

Le vrai problème de fond c’est que les jeunes sont devenus si violents et qu’ils ont perdu la notion même de ce qui « est violent ». Et le pire c’est qu’ils sont de plus en plus jeunes et de plus en plus trash… Jusqu’où ira-t-on dans la surenchère ?

Chroniques du racisme ordinaire...

Chez Pticaillou et Top5, on répond avec humour à Georges Frêche et sa connerie monumentale, lui qui avait déja traité les harkis de "sous hommes". Il est de gauche ce connard? En fait, ça montre quelque chose d'assez intéressant que beaucoup de français pensent. Certains plus ou moins ouvertement que d'autres. C'est le cas de Georges Frêche. 

En effet, j'ai l'impression que la sacro-sainte ouverture d'esprit de la gauche est plus souvent de façade qu'on ne le croit. En fait, pour résumer ma pensée, ça donne ça :

1. un gars du FN est franc. Il aime pas les bamboulas, gnacoués et autres bicots, ne s'en cache pas et gueule à qui veut l'entendre qu'il faudrait tous les empaler avant de les mettre dans des charters.
2. un gars qui se prétend de gauche peut vous dire qu'il n'aime pas les étrangers, sauf ceux qui sont bien.. parce qu'il y en a "des biens" vous savez...

Et bien je préfère l'honnêteté du premier. Parce que m'entendre dire "toi t'es pas pareil", ça commence à mes les briser sévère. Si même des gens de gauche se mettent à tenir des propos de merde comme ça, je vous le prédis encore : le borgne sera au second tour !

Ce que je pense de la discrimination positive...

La discrimination positive ("affirmative action") est une politique américaine qui a pour but de lutter contre les inégalités en tous genres, qu'elles soient raciales, sexuelles, ou encore envers les handicapés. Une politique de quotas en somme, que ce soit en entreprise ou encore dans les universités et autres établissements d'enseignement publics. Je fais confiance à votre intelligence, pas besoin de rentrer dans le détail.

Si on vivait dans un monde où les individus étaient uniquement jugés sur leur valeur individuelle, comme le prônait Martin Luther King, alors je serais contre ce principe de discrimination positive. En fait, on ne se poserait même pas la question de sa nécessité si c'était le cas. Mais il ne faut pas se voiler la face. Le monde dans lequel on aime son prochain et dans lequel on l'aide n'existe pas encore. Il faut vraiment donner plus de chances à ceux que la société occidentale rejette le plus : étrangers, femmes, handicapés...

Mais malheureusement, le principe de la discrimination positive n'est pas bon, puisqu'au final cela reste de la discrimination envers ceux qui peuvent accéder aux postes réservés aux quotas. Dans la tête de la personne qui accède à ce job en tant que bénéficiaire de la discrimination positive, il peut également il y avoir des problèmes. Cette personne sait qu'elle n'est pas prise uniquement grâce à sa valeur personnelle et peut ne pas être considérée par ses collègues... donc elle a intérêt à s'accrocher et à faire le travail mieux que tous les autres...

Bref, c'est vraiment un gros problème quel que soit l'angle dans lequel on se place. Mais à chosir, je préfère qu'on donne sa chance à ceux qui partent avec des handicaps dans la société actuelle. Supposons que grâce à cette politique les choses s'améliorent (socialement et politiquement) et que l'égalité des chances n'est plus une utopie ? Qui ne tente rien n'a rien, non?

Et vous, vous en pensez quoi de la "discrimination positive" ?