Comment formuler mon opinion sans me faire empaler ? Bon, le titre est plus provocateur qu'on ne le croît...
C'est l'histoire de l'obèse qui est obèse alors que l'hérédité n'y est pour rien, qui se goinfre, qui ne fait pas de sport et qui une fois à l'hopital sur le billard, dit qu'il ne se rendait pas compte à quel point il mangeait. Il ne se rendait pas compte à quel point il était en train de devenir gros. Il ne se rendait pas compte qu'il était en mauvaise santé. Il ne se rendait pas compte qu'il mangeait gras. Cet obèse là, il m'énerve. Parce qu'a la fin il pleurniche en général et se dit qu'il n'aurait jamais été comme ça s'il avait su qu'il deviendrait comme ça. Ca c'était "l'obèse malgré lui".
Il y a aussi l'obèse amoureux(se). Ah très bon cas l'obèse amoureux(se) !
C'est l'histoire de la gamine de 14 ans qui se met à s'empiffrer après s'être faite plaquer par Kevin au camping de l'oiseau vert à Arcachon, alors qu'elle l'a connu 5 pauvres jours et qu'elle croyait que c'était son amour pour toujours. Le calvaire sentimental dure un an ou deux. Malheureusement, les médicaments dans ce genre de cas sont : nutella, m&m's, brownies et autres cochonneries. 2 ans après, 50 kilos de plus au compteur. Ah bah c'est ballot madame Chombier !!
Heureusement qu'il y a les "obèses pas de bol" . Ceux là, je les plains sincèrement.
Ceux là, ils ont réellement un caractère héréditaire qui les pousse à stocker les graisses malgré une alimentation loin d'être excessive. Saleté de métabolisme. Ceux là sont peut-être ceux qui sont réellement à plaindre. Les autres non. Les autres sont les seuls responsables de ce qu'ils sont devenus. Et voilà, en conclusion, ce qui m'énerve : les obèses qui trouvent toutes les raisons du monde pour s'excuser, alors que leur seule gourmandise, à la base, est en tort ! Voilà, vous pouvez m'empaler pour mon manque de tolérance ;-)
Déceptions amoureuses, dépressions, maladies, décès...tout ça peut déclencher des problèmes psychologiques et c'est normal. Mais ca n'entraîne pas forcément 50 kilos de plus dans le compteur. Alors la question fondamentale est la suivante: Pourquoi est-ce qu'on bouffe quand on est malheureux ? Vous voyez, je ne suis pas si méchant que ça... ;-)