Quantum of solace : explication du titre du prochain James Bond

James Bond, c'est une saga exceptionnelle à l'écran, avec plus d'une vingtaine de films à l'honneur du personnage inventé par Ian Fleming. C'est l'une de mes "séries" préférées et je crois bien les avoir tous vus. "Quantum of Solace" n'échappera pas à la règle. Je trouve que ce titre est tout bonnement fabuleux, mystérieux et phonétiquement magnifique. J'ose espérer qu'il ne sera pas traduit en français, car cela risque de le charcuter complètement, étant donné que les anglais eux mêmes ont du mal à définir cette expression.

• Quantum: selon Wikipédia, la plus petite mesure indivisible, que ce soit celle de l'énergie, de la quantité de mouvement ou de la masse.
• Solace: mot anglais pour consolation, réconfort.

En gros, selon Daniel Craig voici la meilleure interprétation de cette expression d'Ian Fleming : Bond est à la recherche de ce quantum de réconfort, afin de se reconstruire. Ian Fleming dit que si vous n'avez pas ce quantum de réconfort en vous, alors vous n'avez pas d'avenir. Sans cette étincelle de bonté et de sérénité, vous pourriez tout abandonner. Bond ne l'a pas parce que son amie (Vesper Lynd, jouée par Eva Green dans Casino Royale) est morte. Pour se reconstruire il doit se venger afin de se "réconcilier" avec son âme.
 
C'est beau non? Malheureusement, en faisant un article sur cette note, je suis tombé sur un article de Buzzline, dans lequel il y est affirmé que le titre français du film sera "Source de réconfort". Bidon quoi. Tout ça pour que la plèbe n'ait pas "peur" de cette expression somme toute très mystérieuse. Fort dommage ! Allez,en attendant, profitez donc de la bande annonce en HD...

 

Valse avec Bachir...MAGNIFIQUE !

Valse avec Bachir est un de ces films qui ne vous laissent pas indemmes. Magnifique dans l'animation, le film est un documentaire qui retrace la guerre du Liban et le traumatisme infligé à un soldat, Ari Folman, qui cherche à retrouver la mémoire des événements qu'il a vécus. Ces événements sont hautement traumatisants, en grande partie à cause du massacre de "Beyrouth ouest", plus précisément les camps de Sabra et Chatila...On comprend, aussitôt le générique de fin atteint, pourquoi il les avait rayés de sa mémoire...

 

Au delà du côté dramatique et réel, l'expérience visuelle et musicale sont vraiment formidables. Le traitement des images est unique et original. Certains passages, comme cette "valse" entre les balles et les photos de Bachir, sont de grands moments de cinéma. Bref, que dois-je dire de plus pour vous convaincre de le voir? Que la fin du film est terrifiante? Soit, je vous le dis, la fin du film l'est...(terrifiante).

Seuls Two, c'est du 100% Eric et Ramzy, mais il y a un "mais"...

Seuls Two, c'est un film incroyablement inégal. Parfois drôle, parfois bidon, parfois extrêmement drôle, parfois complètement extra naze, le film se laisse tout de même regarder malgré ses longueurs. Toute manière c'est connu, dans les comédies françaises ils ne savent jamais comment finir, donc on va pas trop titiller cet aspect là. Le truc, c'est que si vous aimez bien les deux comparses et l'humour "canal +" d'Omar et Fred, vous aimerez ce film. Si vous n'êtes pas trop potache et premier degré, ce film risque de vous faire soupirer profondément. La critique qu'on peut faire à Eric et Ramzy, c'est juste d'en faire trop "tout" le temps. Il serait pas mal, pour leurs futurs films, d'améliorer leur registre de la comédie, leur jeu d'acteur afin de pouvoir "nuancer" et donner plus d'importance à leurs phases de pure déconnade. Je ne sais pas si je me fais comprendre, mais c'est mon ressenti.

Enfin voilà, je pense que ce film va quand même cartonner auprès des 15 - 25 ans car il est souvent drôle et comporte des scènes de pure anthologie (je repense à l'interrogatoire de ce petit chinois par "Gervais", ou encore l'arrivée "en "retard" de "Fred" au mariage...) En tout cas, grand merci à Rumeur Publique et à Warner Bros France pour l'invitation, le cocktail et l'accueil de la cinquantaine de comparses blogueurs (et accompagnateurs) !

Gervais, policier à Paris, maladroit et entêté, est la risée de son commissariat. Depuis des années, il file sans relâche, un esthète de la cambriole, drôle et narquois, Curtis qui, chaque fois, lui échappe et le ridiculise. Un beau matin, après une course poursuite manquée, Gervais se réveille dans une capitale vidée de tous ses habitants. Tous ? Pas tout à fait. Un second individu fonce dans les rues désertes au volant d'une Formule 1 : Curtis ! Voilà nos deux héros seuls au monde, peut-être l'occasion d'enterrer la hache de guerre et de profiter de la situation...Mais ce serait sans compter sur la droiture de Gervais et surtout sur son obstination. Pour lui, la place de Curtis est en prison et rien ne saurait le faire dévier de sa mission...