Je n'aime pas les chaînes. Tout simplement parce qu'on se sent obligé de rédiger une note qui vous a été gentiment "suggérée". D'ailleurs, en général, je ne m'emmerde pas et j'ignore. Pourtant, cette fois-ci ça a été un réel plaisir, même si j'ai du mettre deux heures à rédiger cette note, entre la réflexion et la recherche de medias pour l'agrémenter. Merci à Pascale et à Fred de m'avoir tagué et merci à tous ceux et celles qui vont se donner la peine de lire mes pitreries et réponses sérieuses...
Cinéma - Page 44
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Soderbergh a répondu aux mêmes questions paraît-il
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SAW VI : En route vers la plus grande saga de l'histoire du cinéma ?
Déjà 6 volets de charcutage en tous genres. 6 films qui sont liés et cohérents, malgré des inégalités en terme de terreur et de violence. 6 films dont la morale est toujours la même, fidèle et presque manichéenne. Oui, dans "son genre", Saw VI est un bon film à mes yeux. Je ne sais pas si à l'origine ils avaient prévu d'en faire autant, mais je crois que le succès de l'oeuvre parle pour elle même. Finalement, on en reviendrait presque à se demander si nous ne sommes pas tous des psycopathes, nous qui nous allons voir ce genre de spectacle. Est-ce pour assouvir nos fantasmes les plus sanguinolents ? Pour calmer des désirs inavoués ? Le fait que les personnes qui se font charcuter soient des "mauvaises" personnes nous fait quasiment tolérer ce que l'on voit à l'écran. Nous sommes en plein syndrome de Stockholm, car au final nous aimons le bourreau qui a une éthique implacable et "juste", même s'il est vrai (et là je fais un euphémisme) que sa méthode n'est pas des plus amicales pour ses victimes. Bref, je ne sais pas jusqu'où ils vont aller, mais tant que le film garde sa cohérence (on a l'impression de voir des "chapitres" et non des films différents), je dis banco. Et de manière plus large : que pensez-vous des films à la SAW, HOSTEL, etc ?
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Away we Go : trentenaires, paumés, mais heureux...
"Lorsque Burt et Verona apprennent qu'ils vont devenir parents, c'est la panique. Ils détestent la ville de province où ils habitent, et maintenant que les parents de Burt déménagent, plus rien ne les y retient. Ils décident alors de partir à la recherche de l'endroit parfait où fonder leur famille. Sur leur chemin, ils rendent visite à leur famille et à de vieux amis. Certains leur paraissent fous à lier, d'autres leur donnent envie de suivre leur modèle... Mais finalement, tous vont aider à leur manière Burt et Verona à réaliser qu'ils n'ont peut être besoin que l'un de l'autre pour fonder leur foyer."
Away We Go, c'est le genre de film qui s'apprécie et qui vous apaise totalement. Pendant une heure et demie, on oublie tout et on se laisse emerveiller/surprendre par une galerie de personnages loufoques et complètement atypiques, le tout porté par une belle musique, une histoire d'une simplicité exceptionnelle et un final tout en douceur qui est absolument parfait. Sans trop spoiler, une séquence de 10 minutes complètement jouissive entre Maggie Gyllenhaal, sa famille et nos deux tourtereaux vaut à elle seule le déplacement :-) Bref, rien de superflu, rien à jeter, un bon film et c'est bien assez. Je vous le conseille sans hésiter. Sam Mendes nous prouve film après film qu'il est l'un des grands réalisateurs du 21eme siècle. Hormis "Les noces rebelles", que j'ai trouvé beau mais plutot ennuyeux, le reste de sa fimographie est excellente à mes yeux [American Beauty (1999) / Les sentiers de la Perdition (2001) / Jarhead, la fin de l'innocence (2005) / Les noces rebelles (2008)]