L'autre soir, voilà que je regardais, durant 130 minutes, le biopic sur John Edgar Hoover, le premier directeur du FBI, réalisé par Clint Eastwood. Oui, Clint et son film annuel, depuis 30 ans, aka machine à pellicule. Si le film possède d'innombrables qualités, notamment son univers visuel irréprochable, il est aussi très confus et donne la fâcheuse sensation d'avoir voulu aborder 150 points sans réellement en traiter un seul de fond en comble. Explications.
clint eastwood
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J.Edgar, ou la sensation que Clint a voulu trop en faire...
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Invictus : "sympa" mais franchement surcôté...
Je ne vais pas revenir sur l'histoire de l'Afrique du Sud, l'Apartheid, l'élection de Mandela ou encore la victoire des Boks lors de cette Coupe du Monde de Rugby en 1995. Ca, ce sont des faits historiques. Je vais me concentrer sur le film et vous dire en quoi le film est surcôté. Primo, il est naturellement surcôté parce qu'il a été réalisé par Clint Eastwood et que ce nom agit dans notre subconscient. Personnellement, je pense qu'on aurait pu remplacer le nom d'Eastwood par celui de n'importe quel réalisateur n'ayant pas deux bras cassés et on aurait eu le même film sur pellicule. Ce même film réalisé par un réalisateur moins connu aurait été accueilli différemment. Ne faites pas preuve de mauvaise foi, vous savez que j'ai raison :-)
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Films cultes : Le bon, la brute et le truand
Dans la série Western, le film qui sort incontestablement du lot, c'est le brillantissime "Le bon, la brute et le truand" de Sergio Leone. Le film est extraordinaire, avec un scénario bourré de surprises au premier visionnage. Violent, noir, bourré d'humour, musicalement ennivrant (ahh Ennio Morricone), ce film est culte grâce à ces fameuses scènes dans lesquelles tout se joue au niveau du regard. Pas de paroles inutiles ici, juste du frisson ! Admirez le final...avec la musique qui monte crescendo !