Les avions m'ont toujours fasciné... Petit, je ne comprenais pas comment un tel tas de métal pouvait voler. Petit, j'ai voulu être pilote d'avion (lubie passagère remplacée par ma volonté de faire carrière en tant que Superman quelques semaines après), fasciné que j'étais. Mes premiers souvenirs de vols long courrier remontent à mes 10 ans, quand je suis allé de Lisbonne à Bissau et vice versa. 6 heures de vol dans un Boeign puis dans un petit coucou à hélices qui tremblait à chaque battement de cil de pression atmosphérique. Depuis cet âge là, je ressens exactement les mêmes émotions au décollage et à l'atterrissage. Le décollage, j'adore ça. Je ne le crains pas. Par contre, en ce qui concerne l'atterrissage, j'ai toujours peur qu'il se passe un truc de travers et qu'on se scratche comme des merdes le nez en premier. Du coup, quand j'ai appris pour la disparition du Vol d'Air France, j'ai bien sûr halluciné. Je plains les familles des victimes. Non seulement les chances de trouver des survivants sont "infimes" après un crash d'avion, mais en plus on ne trouve même pas celui ci... Quant à moi, j'embarque dans un avion d'Air France dans 10 jours. Inutile de vous dire que je ne serai pas à 100% rassuré. Mais bon, d'un autre côté, si deux avions de la même compagnie explosent dans la même quinzaine...c'est que le bon Dieu veut vraiment passer un message et que mon heure est arrivée... :-)
