Un contrôle de billets qui tourne mal, deux contrôleurs se font frapper, la gendarmerie intervient et appréhende le coupable des faits. Si tout s'arrêtait là, il n'y aurait rien à redire. Oui, mais si 300 personnes présentes sur les lieux se sont liguées ensemble contre les forces de l'ordre, c'est qu'il y a eu abus lors de l'interpellation musclée. Alors certes, le fraudeur mérite son interpellation, mais il y a deux poids deux mesures. On parle d'un ticket non acheté, non d'un terroriste armé d'une kalachnikov. Oui le fraudeur a frappé des agents de la RATP pour échapper à la contravention et il n'aurait pas dû. Oui mais pourquoi la gendarmerie puis la police ont emmené le fraudeur de manière extrêmement "violente" et l'ont mis à l'écart et à l'abri des "regards" ? Certains voyageurs témoins de la scène affirment que la police a cassé le bras du fraudeur lors de l'interpellation. Voici l'élément déclencheur de la révolte contre la police : ses méthodes.
Je n'aime pas la tournure des événements, c'est lamentable pour l'image des jeunes de banlieue, mais il faut aussi voir une certaine réalité en face. Les flics ont surement leur responsabilité dans ce qui s'est passé. Une émeute comme ça ne démarre pas sans déclencheur.
Les flics ne sont pas tous des anges respectant l'idéal républicain malgré l'uniforme qu'ils ont sur le dos. Cette vidéo, trouvée
chez Vanch, me fait froid dans le dos. C'était lors des émeutes de 2005...
EDIT en réaction à quelques commentaires : Ce qui m'énerve, c'est cet angélisme envers les policiers. Mon avis est qu'ils ne font pas TOUS leur boulot comme il faudrait. Posez vous la question de savoir pourquoi ça va si mal en France. Pourquoi c'est comme ça ? Comment faire pour que la violence cesse ? Repondez-y.
