Aimer, mûrir et trahir avec la coiffeuse : une fatalité ?

Cette semaine, j'ai pu assister au spectacle de Frédéric Recrosio, au Théâtre de Trévise, en présence de gens de très bonne compagnie, puisque j'ai eu l'occasion de reluquer le beau Pingoo, de rencontrer la piquante Miss Mazaurette de Sexactu, de revoir le grand Chandleyr après nos frasques Cannoises et de faire sortir les meilleurs collègues du monde et propriétaires de Geek & cochonneries et de Nazab. Le tout orchestré par la glamourous Alexiane. Mais ce spectacle, késaco ? En fait, ce spectacle, c'est la vie de Frédéric Recrosio. Ses histoires, son rapport avec l'amour, la fidélité et surtout le "Mick Jagger" qui sommeille en chacun de nous messieurs. Bien sûr, c'est drôle, subtil, parfois un peu trash mais toujours de bon goût et je ne peux que vous le recommander. A la fin du spectacle, une question demeure en tête : l'amour parfait, fou, éternel, inconditionnel (et autres adjectifs du genre) existe-t-il ou doit-on finir inlassablement par s'habituer à tout, y compris à l'autre? Bref, c'est la grande question métaphysique de la semaine... Allez, comme je suis sympa, je finis par un extrait.

Escalator, ou la symbolique d'une société léthargique

Je n'aime pas les escalators. J'avoue que leur utilisation est fort agréable quand je suis chargé come un mulet et quand j'ai 3 grammes d'alcool dans chaque bras, mais dans l'ensemble je les trouve vils et inutiles. Vils parce qu'ils nous rendent stupides quand on s'y aglutine dessus pour grimper 15 pauvres marches à 2 km/h. Inutiles parce qu'ils ne nous rendent pas vraiment service. Nous ne sommes pas tous pressés ni grabataires, mais ce genre d'appareil contribue à nous transformer en légumes plus vite que mère nature ne le fait. Nous passons tellement d'heures le cul vissé sur une chaise au boulot, que chaque petite marche est une occasion inespérée de faire du sport. Du moins, c'est mon point de vue. Non, je n'aime vraiment pas les escalators. Par contre, j'adore le tapis roulant à Montparnasse Bienvenue. Vous avez dit contradictoire? Ah non, du tout, rien à voir...

Les Noces rebelles, ou la question implicite du bonheur impossible...

Le week end dernier, j'ai vu "Les Noces rebelles" au cinéma, soit le retour fracassant de Leonardo Di Carpaccio et de Kate Winslet ensemble au cinéma. C'était un film globalement ennuyeux mais relativement prenant et à la fin dramatique. Mais avant d'aborder les questions qui fâchent, lisez le synopsis. Maintenant que vous l'avez fait, nous pouvons débattre. Comme vous pouvez le constater, ce couple a tout pour être heureux, mais pourtant il est victime de la routine et du "conventionnel" et part complètement en cacahuète... Se posent alors les questions suivantes : Le bonheur existe-t-il? Croyez-vous que le genre humain soit un éternel instatisfait? Qu'est ce que l'amour ? Après un film comme celui là, on n'est vraiment plus sûrs de rien... Mon avis est que le bonheur existe, mais qu'il n'est pas éternel. Nous nous habituons à tout et en voulons toujours plus, ou autre chose à un moment donné. Eternels insatisfaits? Dans la globalité, oui. A la question "qu'est-ce que l'amour?", je n'ai pas de réponse. Peut-être est-ce tout simplement le fait/la capacité de pouvoir vivre en harmonie avec quelqu'un et de sentir que l'on va dans une même direction ensemble?