Timidité sélective

Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas quelqu'un de timide. Je dis les choses et parfois je manque de tact. Cependant, j'ai ma kryptonite : les jolies filles. Je vais vous faire une confidence : je n'ai JAMAIS abordé une totale inconnue dans le but de la séduire. NEVER.  Du moins, jamais seul. Je ne soutiens pas un échange de regards avec quelqu'un qui m'est totalement inconnu. Par contre, une fois que la glace a été brisée ou que le prétexte "d'abordage" est évident, tout est différent et je peux être très entreprenant. Depuis que je m'intéresse aux filles, je suis comme ça. Quelqu'un m'explique pourquoi?

Keane : somewhere only we know. Souvenirs souvenirs.

Il y a 4 ans, j'étais dans la tour de Babel moderne : "Carpenter House", une résidence pour étudiants étrangers en Angleterre, dans la belle ville de Bath. J'y ai vécu un Erasmus extra, 5 mois de folie, de soirées, de "cours" et d'entraînement intensif au peanut butter. Why am i telling that bullshit? Parce que ces temps ci, j'écoute en boucle cette chanson de Keane, qui était associée à notre cuisine commune. Cette chanson, c'est celle que j'écoute en "premier" ces temps ci, avant de laisser la fonction "shuffle" valser avec le destin.

Aigre doux : ou comment une journée de merde finit par une grosse surprise et des larmes

Hier, j'ai appris en fin de matinée à quel point une Direction des Relations Humaines pouvait etre "inhumaine". Je ne rentrerai pas dans les détails, mais j'avais les nerfs à vif et j'étais pas loin de basculer vers le côté obscur de la Force. Mais voilà qu'en fin d'après-midi, mes collègues m'organisent un pot de départ surprise (j'en avais prévu un, mais organisé par mes soins) et invitent une trentaine de personnes avec qui j'ai travaillé ou sympathisé lors des 30 derniers mois. J'étais ému, j'ai réalisé que je partais, que j'étais très apprécié professionnellement mais surtout humainement...et j'ai chialé comme une gonzesse devant le dernier épisode de la saison 2 de Grey's Anatomy.  J'étais incapable de parler, chaque sourire et chaque regard accentuait mes larmes. Pleurer quand on est heureux est une sensation extraordinaire. Et comme si ce n'était pas déjà assez, ces grands malades se sont cotisés pour m'offrir une PS3...Oui monsieur...