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Plus rien ne l'arrête. Après les épisodes Laurence Ferrari et Tinka Milinovic, cette fois ça a l'air sérieux puisque c'est la belle italienne, Carla Bruni, qui a mordu à l'hameçon du président. Les tourtereaux ont été faussement surpris à Disneyland Paris. Ah Disneyland, ses lumières de noël, son atmosphère magique...tout y est propice à un gros câlin. Moi à Disneyland, après un bon gros Space Mountain, je pécho qui je veux comme je veux :-p.
On aurait du s'en douter à propos de cette relation. Carla Bruni ne dit-elle pas dans l'une de ces chansons la phrase suivante : "serait-ce possible alors ?". Si ! Elle la prononce dans "quelqu'un m'a dit" ! Et Nicolas Sarkozy ne disait-il pas lors des élections présidentielles "qu'ensemble tout devenait possible" ? Aussi ! Ahlala, il est trop fort ce cher Nicolas quand même.
Hier sur Canal + (l'émission de 13 heures, j'ai oublié le nom), j'ai entendu un terme qui m'a marqué. Il s'agit de « Poutinisation » de la France. C’est Jean-François Kahn, l’auteur de « L’abécédaire mal pensant » qui l'a formulé. Selon lui, la France est en train de basculer dans un régime dans lequel le pouvoir en place contrôle de plus en plus les autres « pouvoirs » et surtout le judiciaire et la presse… Exemple concret: après les « émeutes » de Villiers-Le-Bel, un jeune a été condamné à 10 mois fermes (comparution immédiate) pour avoir…lancé des cailloux sur les policiers. Non ce n’est pas bien, c’est évident. Mais 10 mois, n’est-ce pas disproportionné ? On sait tous que ça l’est, et que multiplier des peines pour « l’exemple » n’est pas la meilleure conception que l’on se fait de la justice. La critique de Jean-François Kahn va à l’encontre de la presse, qui en « laissant faire » et en ne critiquant pas ce genre de décision, renforce de plus en plus le pouvoir en place et les décisions qui sont prises. Et n’abordons pas les liens plus qu’amicaux que partagent le Président de la République et les grands chefs de presse… Les contre-pouvoirs ne jouent plus leur rôle. Et ça, c’est dangereux pour la démocratie.