Mieux vaut tard que jamais...

On me l'a rabaché bien des fois : "Quoi, tu n'as jamais regardé les Sopranos?" Bah non. En 2001, je ne regardais aucune série, à part de rares sitcoms. Mais depuis quelques semaines je répare cette ignominie, et force est de constater que cette série est tout simplement fabuleuse.

Pourtant, j'y allais avec méfiance. Voyez-vous, on m'a déjà fait le coup avec Six Feet Under, en me chantant des louanges inimaginables à son sujet. Au final, je n'ai pas du tout accroché et ai arrêté de la regarder au milieu de la deuxième saison. Avec les "Sopranos", rien de tout ça. Dès le premier épisode, on comprend dans quoi on baigne, et on se rappelle avec délectation tous les grands films qu'on a vus qui causaient de Mafia. Le Parrain, Casino, Les affranchis... Les Sopranos, c'est du brut. C'est violent, noir, mais pas manichéen. On s'attache à des gens qui au fond sont des crapules, mais au grand coeur et portés par de fortes valeurs familales. Bref, une série avec des personnages très ambivalents et très bien ficelée scénaristiquement parlant ! Si comme moi vous avez 10 ans de retard, dites vous que mieux vaut tard que jamais...

Synopsis : Les Soprano sont une famille apparemment tout à fait normale. Tony (James Gandolfini), le père est représentant syndical dans une entreprise de ramassage d’ordure. Marié, 2 enfants, la famille vit paisiblement dans une grande et belle maison.  Sa femme Carmela (Eddie Falco) ne travaille pas et partage ses journées entre ses enfants, sa maison, et diverses œuvres de charité. Bref une famille tout à fait banale… Il ne faut cependant pas se fier aux apparences, Tony passe ses journées dans un club d’où il dirige son organisation, et sa deuxième famille : la mafia.  Tout irait parfaitement bien si ce n’était le moral de Tony, le manque d’enthousiasme qu’il rencontre à diriger sa famille. Il se sent las, en manque d'énergie, et finit par entrer dans le cabinet d'une psy…