Wall Street, l'argent ne dort jamais. Le spectateur oui.

S'il y a bien un film à éviter en ce moment au cinéma, c'est "Wall Street, l'argent ne dort jamais". Suite du premier "wall Street" du nom, de la part du même réalisateur (Oliver Stone) avec Michael Douglas (et Charlie Sheen en guest star) et la jeune étoile montant Shia Labeouf, ce film réussit l'exploit exceptionnel de vous faire vivre ZERO émotions. Oui oui. Zéro.

 

Pourtant, j'y allais avec la conviction que j'allais assister à un putain de bon film. Déjà, le duo à l'écran, je l'aime beaucoup. Le petit Labeouf et Douglas m'a fait penser au duo Al Pacino Keanu Reeves de l'Associé du diable. Je m'attendais donc à une bonne grosse histoire manichéenne, avec du suspens, de l'émotion, de la manipulation, de la souffrance. Au final, j'ai juste assisté à un semblant d'histoire, et je crois bien que j'ai du sourire 3 fois dans le film, pour zéro sursaut et zéro vraie émotion. Même quand ça chiale on n'y croit pas. Bref, à éviter à tout prix. Oliver Stone est bien décevant depuis quelques films et depuis l'Enfer du Dimanche aucun de ses films ne m'a vraiment "plu". Allez, on finit par la bande annonce, qui nous donnerait presque l'impression qu'on ne s'emmerde pas pendant le film. Et pourtant...