Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'erreur est humaine et les pluies de grenouilles existent

collision trains belgique.jpg

"Sir Edmund William Godfrey, un résident de Greenberry Hill, à Londres, est assassiné devant sa pharmacie au cours d'une tentative de vol par trois vagabonds nommés de Joseph Green, Stanley Berry, et Daniel Hill."

"Un croupier de blackjack, Delmer Darion, est accidentellement ramassé par un avion de lutte contre les incendies tandis qu'il faisait de la plongée dans un lac, et il meurt d'une crise cardiaque avant que l'avion ne largue l'eau en réalisant la situation. Le pilote de l'avion était Craig Hansen, que Darion avait rencontré quelques jours avant au casino, et avec qui il s'était battu après avoir perdu une main au blackjack. La culpabilité et la coïncidence incitent le pilote à se suicider."

"Un ado de 17 ans, Sydney Barringer, tente de se suicider en sautant du haut du toit de son immeuble ; cette tentative promettait d'être « couronnée de succès » quand il a été abattu accidentellement par sa mère alors qu'il tombait devant la fenêtre de son propre appartement. Ses parents se menaçaient régulièrement l'un et l'autre avec un fusil de chasse qui était normalement maintenu déchargé. À leur insu, Sydney avait chargé l'arme quelques jours auparavant, en espérant qu'ils finiraient par s'entre-tuer. En conséquence, il est devenu complice à son insu dans son propre assassinat. L'ironie est que des laveurs de vitres avaient récemment installé des filets de sécurité en dessous de l'appartement des Barringer, filets qui lui auraient sauvé la vie, s'il n'avait pas été touché par le projectile du fusil qu'il avait lui-même chargé."

Ces trois histoires servent à illustrer l'idée que le hasard, le manque de chance et les pluies de crapaud existent. Notre quotidien est fait d'une somme de micro événements, tous liés les uns aux autres et ayant d'infinies répercussions et possibilités de conclusion. Cet accident de train en Belgique qui a fait probablement une vingtaine de morts en est un exemple hallucinant. Si nous ne savons pas encore officiellement ce qui s'est passé, une erreur d'aiguillage (et donc de communication) serait à l'origine de ce drame. On ne saura peut-être jamais ce qui s'est réellement passé, mais la somme des événements qui se sont déroulés avant le drame a influé sur sa conclusion tragique alors que la probabilité que ce crash ait lieu était phénoménalement faible. Je suis prêt à parier que l'inattention qui a entraîné ce drame est la résultante d'un petit grain de poussière qui a déréglé la machine. Nous n'avons pas le contrôle sur tout ce qui nous arrive car nous ne sommes que des hommes. Et même si nous étions infaillibles, le prochain astéroide qui viendra s'écraser sur Terre malgré l'infinité de l'univers nous rappellera que le chaos et le hasard régiront toujours nos vies. Quoiqu'on fasse.

    6 commentaires Lien permanent Catégories : Questions existentielles

    Commentaires

    • Putain tu cites "Mognolia", je t'adore mec ^^
      Sinon, je partage ton point de vue sur la théorie du chaos... ça fout des frissons, mais c'est aussi ce qui crée l'équilibre dans ce Monde. :-/

    • Les familles des trois morts seraient sûrement ravies qu'on leur dise que "l'erreur est humaine".
      Tu confonds et mixe beaucoup de choses ! Et ce titre n'a rien à voir avec ce que tu racontes après.
      Tu comprends chéri ce que je veux dire ?

      Mognolia ??? C'est quoi ça ?

    • Euh il y a plus de morts... Je confondais avec une autre erreur humaine d'accident de bus en Italie. On s'mélange tout dans les catastrophes de nos jours !

    • Yannick : j'ai bon gout, normal ;)
      Pascale : Le titre a un lien : premiere partie : l'erreur est humaine. Cet accident est issu d'une erreur humaine. Comme des milliers d'autres. Ces erreurs peuvent être évitées, mais arrivent. Deuxieme partie : les pluies de grenouilles (pour dire "catastrophes naturelles"). Ca arrive parfois, mais ne peuvent pas se controler. Bien sur que les familles doivent avoir la rage, mais c'est la vie et mon message est que nul n'est infaillible. :-(

    • Même si je suis d'accord avec toi (sur les petits grains de sable qui font toute la différence, les erreurs humaines qui peuvent être évitées, et l'existence des pluies de grenouilles), et que je sais bien qu'il s'agit des cas cités dans Magnolia, il n'empêche que tout est faux et que ce ne sont que des légendes urbaines, drôles et qui servent bien le propos du film, intéressant au demeurant et à mon avis assez juste dans le fond, mais malheureusement fausses...
      Il aurait été bien mieux de se baser sur de vraies histoires de coïncidences qui existent pour soutenir la théorie du scénario de mon point de vue.
      Pour ce qui est de ce que tu écris sur les micro-événements qui séparément sont anodins et qui en s'enchainant les uns aux autres aboutissent à un drame, est par contre assez juste et n'est malheureusement sans doute que trop vrai.

    • Cela terriblement, quand il y a telles tragédies :-(

    Les commentaires sont fermés.