Escalator, ou la symbolique d'une société léthargique

Je n'aime pas les escalators. J'avoue que leur utilisation est fort agréable quand je suis chargé come un mulet et quand j'ai 3 grammes d'alcool dans chaque bras, mais dans l'ensemble je les trouve vils et inutiles. Vils parce qu'ils nous rendent stupides quand on s'y aglutine dessus pour grimper 15 pauvres marches à 2 km/h. Inutiles parce qu'ils ne nous rendent pas vraiment service. Nous ne sommes pas tous pressés ni grabataires, mais ce genre d'appareil contribue à nous transformer en légumes plus vite que mère nature ne le fait. Nous passons tellement d'heures le cul vissé sur une chaise au boulot, que chaque petite marche est une occasion inespérée de faire du sport. Du moins, c'est mon point de vue. Non, je n'aime vraiment pas les escalators. Par contre, j'adore le tapis roulant à Montparnasse Bienvenue. Vous avez dit contradictoire? Ah non, du tout, rien à voir...

Watchmen : beaucoup de bruit pour rien ?

Watchmen m'a laissé un goût mitigé. Je suis fan du genre, des films qui vous mettent une claque visuelle à chaque instant. Avec Watchmen, je n'ai pas été déçu de ce côté là. L'univers est impressionnant, les images parfois très kitsch mais le tout est plutôt captivant. Bon, je passerai sur la facheuse tendance de Zack Snyder à user et abuser des ralentis car c'était déjà le cas dans "300". Bon, vous allez me demander ce qui cloche: et bien ce qui cloche c'est la durée à la fois trop courte (l'oeuvre a l'air considérable) et trop longue ainsi que le nombre incroyable de personnages ayant de "l'importance". Du coup, le temps passe et malgré les 2H40 du film, aucun personnage ne sort du lot mis à part l'excellent "Rorschach". En bref, le gros problème de ce film, c'est que je ne suis pas "rentré" dans l'histoire. J'ai l'impression d'avoir vu une succession de belles images et un schtroumpf à poil. Allez, rien à voir, mais si vous êtes sages je vous raconterai bientôt ma première rencontre avec  Pascale... et croyez moi, je la fais planer...

Mon gros sac et moi : une histoire d'amour

Alexiane, elle est impitoyable avec moi. Elle ne cesse de me répéter advitam aeternam que mon gros sac à bandoulière est moche et qu'il n'a pas la classe internationale. C'est peut-être pas faux. Mais voilà, ce sac, il a traversé les années avec moi et il est toujours en excellent état alors que je l'ai acheté il y a 7 ans, à une époque à laquelle je croyais avoir un PC portable assez fin et ultra compétitif (un Acer centrino !! 1.3ghz XP) alors que maintenant il ne ressemble à rien. Bref. Et puis quand je vois les mochetés soit disant fashion proposées par ici, je me dis que j'ai du louper un épisode. Finalement, je l'aime bien mon gros sac noir tout moche. Bientôt, si vous êtes sages, vous saurez quel est le terrible surnom que mes collègues m'ont attribué...