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Jonathan Littell : Les Bienveillantes

Seulement 50 pages parcourues et le malaise plane déjà au dessus de ma tête, telle l'épée de Damoclès. Les Bienveillantes nous met face à l'abominable, face à ce que l'être humain est capable de faire à ses semblables. Pour ceux qui ne connaissent pas cette oeuvre, il s'agit d'un récit autobiographique (fictif mais complètement réel puisque de nombreux soldats/scientifiques allemands ont participé à la Solution Finale) d'un ex nazi qui décrit son implication et son rôle dans la Shoah. Des expériences aux massacres intensifs, aucun détail n'est épargné. Au delà de son implication, c'est la froideur et l'absence quasi totale de remords qui a l'air saisissante. Je n'y suis pas encore, mais je sens que ça va me retourner le ventre. Bref, ce livre a reçu le prix Goncourt en 2007. Ca veut dire ce que ça veut dire (a comprendre que c'est un gage de qualité) et je ne saurais que vous le conseiller.

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12 commentaires Lien permanent Catégories : Ô mes Lectures...

Commentaires

  • Il parait qu'on aime ou qu'on aime pas les Bienveillantes.

    Le prix Goncourt n'assure malheureusement pas que le bouquin est bon

  • Le Goncourt 2008 illustre bien le propos de mademoiselle Déesse !

  • Aaaaaaaaaaaaaah ! Frères humains... !

    Tu es sûr que de nombreux allemands ont participé à la solution finale ???
    On nous cache vraiment tout.

  • et ça veut dire quoi "ficitif" ???

  • Oulalalalallala avec Damages, Friday nights machin et la photo, même en vacances j'ai pas une minute pour lire quoi que ce soit.

  • Historiquement intéressant, mais par contre "littérairement" indigeste.. Mais j'ai opté pour une solution intermédiaire, je lis par petits bouts! Bon, commencé en début d'année et toujours à la page 335 par contre ^^
    Bisous Osmany et merci pour ton sms que j'ai bien reçu, mais sur mon ancien portable. J'ai cru apercevoir tes nouvelles lunettes sur facebook, elles te vont à ravir (j'adore le style un peu old-school). A bientôt.

  • uh uh, le Goncourt gage de qualité, uh uh.
    pardon, c'est Noël, je devrais être plus charitable.

  • Tu dois connaître, mais sur le même sujet, en plus digeste et biographique : La Mort Est Mon Métier de Robert Merle, où la biographie romancée du Chef du camp d'Auschwitz, inspirée de ses confessions à un psychologue au procès de Nuremberg. On arrive à comprendre et admettre que ce fût possible.
    Brute, vécu, sans détour : Si C'est Un Homme, le récit de Primo Lévi au sortir de la guerre sur ses mois passés à Auschwitz.

    Je ne voulais pas vous déprimer, hein, mais la mémoire oublie rapidement certains faits, parfois...

  • dis, quand on a vu un camp de concentration, tu crois qu'il faut le lire???? j'ai hésité mais bon.... je le prendrai quand même

  • Déesse/UiUi/Sharky : je dois etre complètement bisounours ou vous complètement baffables quand je lis vos propos. Le prix goncourt est décerné par une académie, constituée de gens cultivés qui apprécient et lisent quand même beaucoup de livres. Rien n'est unanime, ne pas aimer un livre est normal et complètement plausible. Mais le Goncourt reconnait un "style" et une "histoire". Qu'on n'accroche ou pas, c'est une chose, mais critiquer la qualité littéraire d'un prix Goncourt, ca me semble complètement hallucinant, comme si vous étiez une référence en quoique ce soit :x ?!

    Pascale: je dois etre infaillible avec toi :-p
    Jordane: concentre toi sur Friday night lights, t'as raison !!
    Julie: allez on avance !! C'est vrai que c'est un sacré pavé. J'ai lu une soixantaine de pages c'est tout...
    Candice: yep, je les connais. Merci pour ce petit rappel néanmoins.
    Sandra: oui, il faut.

  • Bonjour Osmany, et bonne année. Il se trouve que j'ai moi aussi lu Les bienveillantes en 2008 et ai été fortement marqué par ce réci. Je ne sais si depuis ce post tu as terminé le bouquin, mais les 50 premières pages ne sont pas les pires.
    Par contre, ce qui m'a fortement interpellé, c'est la cohabitation constante entre l'horreur et la délicatesse, entre inhumanité et plaisir, entre cruauté et tendresse. Finalement, ce bouquin montre les écarts gigantesques que peut réaliser la nature humaine lorsqu'elle n'est pas canalisée. C'est certainement un motivateur de plus pour que je continue mon bog...

  • Je ne peux que plussoyer sur ce que dit Titophe. Ce bouquin m'a fortement impressionné. C'est exactement le terme de canalisation qui s'impose. Le narrateur n'est ni plus ni moins au départ qu'un enfant de son époque, comme vous comme moi, dans un contexte bien déterminé, avec l'horreur qui l'accompagne et la réflexion sur l'horreur qu'il inflige, fait infliger et se voit infliger. Par contre, je n'ai jamais réussi à trouver quoi dire après l'avoir lu pour motiver sa lecture par quelqu'un d'autre. Ce fut une expérience très personnelle comme lecture, et difficile d'imaginer comment chaque lecteur le ressentira.

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