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Oh my Bloogness ! - Page 530

  • Ratatouille, ou comment passer un moment formidable devant le grand écran...

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    Quel film génial ! Je n'avais pas ressenti ça depuis "Le monde de Nemo". Une fois de plus, c'est du haut niveau. Les émotions sont franches, l'animation est merveilleuse, Rémy est extraordinaire et l'histoire est d'une efficacité redoutable. En bref, il faut y aller sous peine d'empalement de ma part. Et que ça saute ;-)... Ps : un truc génialissime : la bande annonce n'est pas dans le film...enfin, j'me comprends ! 

    Rémy est un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français. Ni l'opposition de sa famille, ni le fait d'être un rongeur dans une profession qui les déteste ne le démotivent. Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine... et le fait d'habiter dans les égouts du restaurant ultra côté de la star des fourneaux, Auguste Gusteau, va lui en donner l'occasion ! Malgré le danger et les pièges, la tentation est grande de s'aventurer dans cet univers interdit. Ecartelé entre son rêve et sa condition, Rémy va découvrir le vrai sens de l'aventure, de l'amitié, de la famille... et comprendre qu'il doit trouver le courage d'être ce qu'il est : un rat qui veut être un grand chef...

     

    13 commentaires Lien permanent Catégories : Cinéma
  • De l'art de jouer au badminton dans son salon

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     Musique : Go go Charlton - "Involving whisky" - (Piqué chez Jen la bobo, qui entre ses mots poste très souvent de bien jolies chansons...dont celle là qui me chatouille les oreilles à chaque fois...

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  • Ôde à John Irving et à toute son oeuvre...magistrale.

    Comme tout un chacun, je me suis farci les Molière, les Camus, les Voltaire et Trucmuche pendant ma scolarité. Certains livres étaient grandioses, scénaristiquement et surtout moralement parlant. Mais ces livres ne me "parlaient pas". Aussitôt lus, aussitôt rangés dans la bibliothèque. Puis vinrent Paolo Coelho et surtout John Irving.
     
    John Irving, c'était du hasard pur et dur. Je ne sais plus exactement ce que je cherchais sur l'étagère de mes géniteurs...quand mes mains sont entrées en contact avec ce livre intitulé "Le monde selon Garp" et sa pochette plutôt originale. J'ai lu le résumé. Je me suis dit "pourquoi pas?". J'ai demandé l'avis de ma mère qui me l'a conseillé avec réticence, me disant que c'était un livre pour "grands". Je devais avoir 15 ou 16 ans. Ni une ni deux, j'ai eu envie de le lire, par esprit de contradiction et parce que j'avais compris illico presto qu'il y avait forcément des histoires de fesses dedans étant donné le peu d'entrain manifesté par ma mère pour me le conseiller...
     
    Et bien, je n'ai pas été déçu. J'ai dévoré le livre en 3 ou 4 jours. J'ai adoré le style inimitable et la drôlerie, parfois macabre, de John Irving. J'ai aimé la profondeur et la philosophie du personnage de Garp. Du coup, j'ai eu envie d'en connaître davantage et j'ai également lu "Un enfant de la balle", "L'épopée du buveur d'eau", "Hôtel New Hampshire", "La quatrième main", "Une veuve de Papier" et "L'oeuvre de dieu, la part du diable"... Je les ai tous aimés, à des degrés différents. Le plus drôle est "L'épopée du buveur d'eau". Le plus triste est "Une veuve de papier"... Je ne peux que vous les conseiller si vous ne connaissez pas son oeuvre.
     
     
    2534d500bd109c281b03e4c9a2e54bc2.jpgRésumé wikipediesque : Ce roman raconte la vie de l'écrivain T.S.Garp. Conformément à l'opinion de Garp (un roman est terminé lorsque la vie des personnages est terminée), le roman commence avant la conception de Garp et se termine après avoir fait le tour des destins des proches de Garp après la mort de celui-ci.

    Sa mère, Jenny Fields, qui deviendra écrivain en même temps que son fils, est infirmière dans un hôpital militaire à Boston en 1942. Comme elle souhaite avoir un enfant sans s'encombrer d'un homme ou même de relations sexuelles, elle profite de l'état d'érection perpétuelle d'un soldat réduit à l'état de légume par une blessure de canon à la tête, et tombe enceinte suite à ce rapport inhabituel. Son fils ne portera d'autre nom que le peu qui est connu du blessé: T.S. Garp pour Technical Sergeant Garp.  Chassée par ses parents outrés, Jenny devient infirmière à plein temps au collège de Steerings et y élève Garp seule, conformément à ses plans.

    Malgré les efforts de sa mère pour lui offrir une éducation "parfaite", Garp est un élève moyen qui découvre la lutte, les filles, les premières expériences sexuelles, et se laisse plutôt porter par le courant. Il décide ainsi de se consacrer à l'écriture afin de séduire la fille de son entraîneur de lutte, qui est une grande lectrice.

    Jenny se rendra célèbre grâce à son roman "Sexuellement suspecte" qui commence par ces mots: "Dans ce monde à l'esprit pourri, une femme ne saurait être que l'épouse ou la putain d'un homme - du moins ne tarde-t-elle pas à devenir l'une ou l'autre." L’ouvrage de Jenny a un impact retentissant, qui l'entraîne malgré elle dans le mouvement féministe, elle devient l’ambassadrice des femmes affaiblies par la vie et ayant un combat à mener.

    Garp, lui, ne connaîtra guère cette célébrité qu'à la fin de sa courte vie et sa principale occupation sera de tenter de protéger ses enfants contre le monde extérieur. "Si Garp avait eu le droit de formuler un seul souhait, un souhait immense et naïf, il aurait souhaité pouvoir transformer le monde en un lieu sûr. Pour les enfants et pour les adultes. Le monde frappait Garp comme un lieu rempli de périls inutiles pour les uns comme pour les autres."

    15 commentaires Lien permanent Catégories : Messages persos, Ô mes Lectures...