Championnats du monde d'athlétisme : l'heure du bilan

J'ai suivi avec beaucoup d'attention cette compétition. Peu d'enseignements à tirer au final : les amerloques ne laissent que des miettes en sprint au reste du monde, les nations d'afrique de l'est raflent encore et toujours tout en épreuves de fond, les chinois montrent le bout de leur nez (faudra s'en méfier en 2008...) et les français sont nuls, faut bien l'avouer.  Pourtant, des espoirs sérieux, il y en avait !

Mehdi Baala a été la grosse déception à mes yeux. Contrairement aux Jeux Olympiques et aux derniers championnats du monde, il était en pleine forme mais s'est senti obligé de défoncer tout le monde (au sens propre) lors d'un sprint final très disputé. Quant à Ladji Doucouré, Christine Arron et consors, ils n'étaient pas à 100 % de leurs moyens et/ou revenaient de blessure. Dommage. Espérons qu'ils se rattrapent à Pékin en 2008. Heureusement que Romain Mesnil et Yoann Diniz on sauvé l'honneur, permettant à la France de figurer au tableau des médailles...c'est déjà ca !  

Voici deux videos à mourir de rire pour finir sur ce sujet qui me plait beaucoup...L'une est sérieuse, l'autre pas... J'ai essayé de trouver une video du sprint final du 10 000 mètres entre Haile Gebresselassie et Paul Tergat à Sydney en 2000, en vain (sprint final pour une victoire au finish de Gebre...magique!), alors j'ai penché pour la rigolade et pour Eric Moussambani...qui résume tout à fait l'esprit olympique et le don de soi...

 

 

Le ralenti, ou l'art de suspendre le temps et l'espace...

C'est fascinant de voir des détails que l'oeil nu ne peut pas déceler. Le ralenti peut sublimer ce qui est "banal". C'est ce qui le rend à mes yeux si attrayant. Souvent dans un film, les séquences filmées au ralenti soulignent toujours un moment intense que l'on souhaite voir durer plus longtemps (à condition de ne pas en abuser). Je n'ai qu'une chose à dire : merci la technologie.

 

 

Chroniques de la stupidité ordinaire...

Je passe sur les détails exacts et le contexte de la soirée de mardi dernier. Brièvement : je servais un verre de champagne à des amis de mon club de foot et là, un vieux arrive et glisse son verre et me demande si ça ne me dérange pas que je le serve. Naturellement, non. Je suis bien élevé quand même. Et là, aussitôt la première goutte de champagne tombée dans son verre, il me sort le truc suivant : "Ah merci, Hakuna Matata, Pawni pwobweme !" avec un clin d'oeil, comme si j'étais son pote et pour souligner que c'était de l'humour. Non moi ça ne m'a pas fait rire et il a du le comprendre. Je lui ai répondu que je n'étais pas antillais avec un regard "circonspect" et il ne m'a plus approché de la soirée. Il a du comprendre que sa débilité était mal placée. Que ça vienne d'un copain, ça me va, ça me fait même rire. Mais quand ça vient de quelqu'un que je ne connais pas, ça passe bizarrement moins bien...

Ah oui : il y a quelques semaines, une conne me demandait très sérieusement si les cheveux des noirs grattaient quand ils poussaient (justifiant sa question par le fait que nous "les noirs", on avait souvent les cheveux rasés...). Qu'est-ce que vous voulez que je fasse devant autant de bêtise? Coup de boule manchette balayette? Non, pas mon genre. Je vous épargne les sempiternelles remarques à la con souvent entendues comme :

• les blacks ne bronzent pas. OUI on bronze. Je me suis même déjà pris un coup de soleil sur le nez :-p
  
• les  blacks on est tous "cools". Non des blacks stressés et déprimés ça existe. Incroyable.
• nos cheveux c'est du velcro... pas besoin de se coiffer...etc...

Il y aurait de quoi faire un best-of. Vais commencer à les noter dans un petit calepin...et en faire un livre :-p