21 kilomètres plus tard...

Dans les lignes qui suivront, je partage avec vous mon expérience du semi marathon, que j'ai couru dimanche dernier en 2h16. 21km qui ont été à la fois du plaisir et un vrai calvaire vers la fin. Mais je l'ai fait, accomplissant pour le moment le plus grand challenge sportif que je me suis fixé jusqu'à présent, mais qui en appellera d'autres...

 

Tout d'abord, commençons par le commencement. Cette passion pour la course est venue suite à ma participation au Nike 10km de Paris, course à laquelle je me suis inscrit en septembre dernier et qui relevait d'un vrai défi puisque plein d'amis blogueurs y participaient, et bien entendu, je ne pouvais pas me dégonfler. Quelques footings d'entrainement en septembre et début octobre j'avalais les 10km en 1h02, avec facilité puisque j'étais pas fatigué à la fin. Je mettais alors le running en stand by, jusqu'à ce que je m'inscrive pour le semi marathon fin novembre. Une distance bien plus challengeante et plus de deux fois supérieure au Nike 10K. Je me suis préparé progressivement, mais je n'ai pas pu aller au bout de celle ci à cause de la vague de froid qui a coupé net ma motivation. Non, je n'avais aucune envie de courir par -10 dans la pollution et le froid parisien. Ces 3 semaines d'arrêt entre début février et le 20 février auraient pu m'être fatales, car j'avais quasiment anihilé les efforts entrepris en janvier. Finalement, c'est avec 4 runnings dans les pattes, dont seulement 2 de plus de 10km, que je me présentais au château de Vincennes, le 4 mars dernier. Autant vous dire que je savais que ça allait se jouer au MENTAL.

 

 

 

Cette course a été un vrai supplice par moments. Surtout dans les 8 premiers kilomètres et les 5 derniers. Entre le 9eme et le 16eme kilometre, je me sentais très bien, heureusement, malgré ma traditionnelle sensation de "fourmis" dans les jambes qui s'est rapidement estompée. Avant la course, j'avais bu énormément de fluides. Jus, eau, Powerade et Cie. Et bien ça n'a pas loupé. Cette peur de la crampe ou de l'abandon à cause d'un manque d'hydratation m'a amené à pisser deux fois avant la course et TROIS fois dans les 8 premiers kilomètres. C'est simple. J'avais envie de pisser toutes les 15 minutes. Un truc de malade. Une fois les 34 litres d'urine pissés, ca allait mieux et je pouvais enfin courir sans gêne. 

 

 

Puis vint cette putain de côte, au 16eme kilomètre. UN LONG FAUX-PLAT montant rue de Reuilly. Et comment dire : Il m'a TUER. Cette putain de rue était interminable et placée à un moment crucial de la course : pile au moment où on se dit, "allez, plus que 5 bornes, tu peux le faire !" Mais je me suis accroché. Je sais que si j'avais été seul, j'aurais arrêté à ce moment là. Mais là, le mental est entré en jeu et j'ai tenu bon grâce aux encouragements sur le bord de la route et aux autres coureurs qui servaient de lièvres. Il fallait QUE JE FINISSE, absolument, ne serait-ce que pour la fierté personnelle d'avoir couru une telle distance avec très peu d'entraînement. Au final, presque 2h17 plus tard, je franchissais la ligne d'arrivée et mes jambes devenaient subitement douloureuses et lourdes. 

 

 

Bref, mon corps a encaissé un vrai choc, comme il n'en avait jamais connu. Heureusement qu'il avait gardé la mémoire de l'effort, car j'ai quand même fait pas mal de sport dans ma vie (du foot et du tennis de longues années). Prochaine course déjà fixée au 29 avril prochain : les 10km du bois de Boulogne. 10Km... ah ah, c'est trop de la rigolade. Je vais essayer de les faire en 55 minutes !