Synopsis Allociné : Après avoir fui une secte et son charismatique leader, Martha tente de se reconstruire et de retrouver une vie normale. Elle cherche de l’aide auprès de sa sœur aînée, Lucy, et de son beau-frère avec qui elle n’avait plus de contacts, mais elle est incapable de leur avouer la vérité sur sa longue disparition. Martha est persuadée que son ancienne secte la pourchasse toujours. Les souvenirs qui la hantent se transforment alors en effrayante paranoïa et la frontière entre réalité et illusion se brouille peu à peu...
Je crois qu'avec Martha Marcy May Marlene, il faut être dans un état de lâcher prise absolu pour kiffer le film au moment de son visionnage. En effet, ce film a des qualités indéniables, comme la mise en scène, la photographie ainsi que l'atmosphère lourde et pesante des grands espaces et des scènes en huis clos, mais c'est seulement 24 heures après avoir vu le film que j'ai vraiment compris que l'important, ce n'était pas ce qui lui était arrivé dans cette "secte", mais plutôt les dégâts psychologiques infligés par celle ci sur Martha. Cependant, il reste assez lent et son final terriblement frustrant (même si on peut craindre le pire) résonne comme le coup de glas d'un moment définitivement hors du temps et de toute compréhension. En conclusion, je n'en garderai pas un souvenir impérissable, mais je ne peux résolument pas dire vous dissuader de le voir si la bande annonce vous intrigue. Martha Marcy May Marlene est un hymne à la liberté, un pamphlet contre les sectes et autres mouvements aliénants. Et puis Elizabeth Olsen est magnétique et incroyablement belle à l'écran...