The company Men : Bien, car sociologique !

 "In America, we give our lives to our Jobs. It's time to take them back!". Le pitch résume toute la philosophie de ce film, qui est loin d'être parfait, mais qui pour moi est très intéressant. Mais je vous préviens tout de suite : si vous n'êtes pas prêts à subir quelques clichés qui sont là pour servir un vrai message de fond, ne vous attardez pas devant ce film.

 

Dans ce film, nuis suivons l'histoire de quelques hommes, qui voient leurs vies basculer au moment de la crise financière qui a frappé les Etats-Unis il y a quelques années années. Le personnage principal est celui de Ben Affleck, Aka Bobby Walker, un cadre dont la vie ressemble absolument point pour point au rêve américain : du succès professionnel, une superbe maison, la voiture de Sport, le membership au club de Golf et une femme qui l'aime et qui n'a même pas l'air d'être matérialiste. Et là, VLAN, notre bon Bobby Walker se retrouve au chômage et va galérer pour retrouver un job. Bah oui, comprenez qu'il se faisait 120 000 dollars par an (sans les bonus) et que du jour au lendemain il n'a plus rien. Il ne va quand même pas aller bosser pour 3 fois moins hein ? Il ne va pas devoir abandonner le golf? Si? Vendre sa voiture? QUOI ? Inimaginable, mais pourtant c'est bien ce qui va lui arriver. C'est à ce moment là que le film peut agacer, car ces personnages se révèlent trop proches de certains clichés et situations que l'on connaît.

Personnellement, j'en ai fait abstraction, car ce qui m'intéressait là dedans c'était la manière dont Bobby Walker allait réagir, oublier ses fiertés, repartir de l'avant... Je pense que pour apprécier ce film il faut vraiment connaître la culture américaine, basée sur le paraître, sur le "bonheur" à afficher en toutes circonstances et cette peur de ne pas être "quelqu'un". "The American Way of life" est basée sur le succès (entre autres) et ce parfois au détriment de tout le reste. D'ailleurs, les personnages ne réagissent pas de la même manière face à l'échec et au chômage, ce qui est l'un des points très positifs du film selon moi.