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L'immortel, de Richard Berry : à côté, Rambo est une demoiselle prépubère.

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Charly Matteï a tourné la page de son passé de hors la loi. Depuis trois ans, il mène une vie paisible et se consacre à sa femme et ses deux enfants. Pourtant, un matin d'hiver, il est laissé pour mort dans le parking du vieux port à Marseille avec 22 balles dans le corps. Contre toute attente, il ne va pas mourir... Cette histoire est inspirée de faits réels, mais où tout est inventé, au coeur du Milieu marseillais.

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Dans ce film, hormis la fin, qui se "tient" mais qui pour moi est discutable scenaristiquement parlant, tout est d'excellente facture. Richard Berry nous propose ici un film très noir, extrêmement violent (plusieurs scènes sont assez hallucinantes) et mené à un rythme tambour battant qui n'accorde que très peu de place pour les fameux temps morts. C'est pour moi l'atout principal de ce film, qui ne comporte aucune incohérence. Le casting est l'autre joli pari du film, puisqu'avec Marina Foïs et surtout Kad Mérad à l'affiche, on pouvait se demander s'ils allaient être aussi à l'aise qu'avec la comédie. Et honnêtement, si la première scène de Kad m'a fait rire (car je n'étais pas habitué), le reste m'a scotché avec une Marina Foïs en inspectrice de Police et surtout Kad en méchant tout à fait convaincants !  Quant à Jean Reno et son personnage increvable, il est juste et n'en fait vraiment pas trop, même s'il est un peu trop increvable (il se prend des balles dans tous les sens, des coups de couteau dans la main sans broncher, a des accidents de moto qui ne lui cassent aucune côte...). Bref, joli film de Richard Berry que je vous conseille, même si j'aurais voulu qu'il se termine autrement... (ps: j'ai une crise existentielle ces temps ci car j'aimerais refaire la fin de tous les films que je vois en ce moment...)

Merci à l'équipe de Ulike pour cette avant-première dans un cinéma très petit mais qui mérite un petit coup de pub sympa puisqu'il s'agit du Studio des Ursulines situé dans le 5eme arrondissement. Quant à Ulike, ils ont quand même réussi à faire venir Jean Reno et Richard Berry, qui ont été très sympathiques et authentiques malgré nos questions plus ou moins pointues ou fumeuses comme la mienne (ndlr : j'avais demandé à Richard Berry d'ou lui venait cette "fin"...justement)

9 commentaires Lien permanent Catégories : Cinéma

Commentaires

  • Salut Os' !
    Est-ce que vous avez parlé avec Richard Berry de la façon dont il a adapté le bouquin de FOG ?
    Est-ce que le film colle au livre ? Est-ce qu'on contraire, il s'est permis une certaine liberté ?
    J'ai lu le bouquin l'an dernier (tu sais, en tant que marseillais... ;) ) et j'ai été fasciné par tout l'environnement qu'arrivait à créer l'auteur. J'avais vraiment l'impression que voir les scènes, d'imaginer les quartiers de Marseille et de Cassis tels que je les connais, de "sentir l'odeur ambiante", c'était quelque chose qui m'avait beaucoup plus dans le livre. Est-ce que ça s'est ressenti dans le film ?
    J'étais très excité lorsque j'ai su qu'Europa allait adapter le bouquin, c'est sûr, j'irai voir le film !
    Bon week-end !
    Clément

  • Ouais. Il a pris PLEIN de libertés scenaristiques. Pour l'ambiance du sud je sais pas...ne connaissant pas l'oeuvre de Franz Olivier Giesbert...

  • Oui, merci et bravo à Ulike...
    Pour le reste on n'a vraiment pas vu le même film !!! (et c'est pourquoi j'ai préféré ne pas parler de cette avant-première sur mon blog ; je parlerai du film après sa sortie).

  • Ah, tu dois etre l'une des rares à ne pas avoir aimé alors ^^

  • Tu ne lui as pas demandé d'où lui venait cette fin très belle, je précise :-)))
    Tu lui as dit : "moi, votre film, je ne l'aurais pas terminé comme ça !".
    Ce qui n'est pas tout à fait la même chose... Même si tu voulais dire que la fin t'avais déçu, tu l'as dit d'une étrange façon. MDR.

  • J'ai été maladroit, j'avoue. Mais le postulat de mon intervention , c'était ca : "Non, même si vous avez fait une fin qui est belle d'une certaine maniere, pensez vous que le film aurait vraiment du se terminer comme ca compte tenu de la situation engagée à la fin?". La prochaine fois, j'écrirai ma question :-)

  • ah ben dis donc, faut vraiment te tirer les "aveux" aux forceps dis donc !

    Mais là, avec ta nouvelle formulation écrite, j'comprends vraiment plus rien !
    Qué situation engagée à la fin ?

  • Fais pas te bêta, vindious. Ils ont commencé à s'étriper, ils s'ébouillantent, ils se tapent dans les valseuses. Celle là, de situation très "engagée". Et puis des flics aussi synchros, GENRE.

  • Genre toi-même eh banane !

Les commentaires sont fermés.