...Ou l'éternelle critique dithyrambique pour Hayao Miyazaki. Même si ce volet est nettement en dessous de mes oeuvres préférées du maître en raison d'un scénario un poil trop lisse et des personnages moins "charismatiques" que dans les autres films (à savoir Princesse Mononoke, Porco Rosso et le Château dans le ciel), on passe un excellent moment devant les aventures de Ponyo et Sosuke. C'est simple, c'est terriblement enfantin mais ça véhicule des messages forts malgré tout.
En effet, l'environnement est une fois de plus au coeur des préoccupations de Miyazaki, qui via cette fable à l'apparence anodine nous dit en gros que la prochaine catastrophe écologique n'est vraiment pas très loin, car quand on a le recul nécessaire pour "lire entre les lignes", on comprend que la relation entre Sosuke et son "poisson" Ponyo est une sorte de métaphore qui dans le fond fait froid dans le dos. Ici, la planète, c'est Ponyo. Aime la, protège la, et tout se passera bien. Sinon...
Le petit Sôsuke, cinq ans, habite une maison construite au sommet d'une falaise qui surplombe la mer. Un matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge piégée dans un pot en verre, qu'il baptise Ponyo. Sôsuke la sauve et décide de la garder avec lui dans un seau. Ponyo est aussi fascinée par Sôsuke que ce dernier l'est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s'occuper d'elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto - un sorcier autrefois humain qui vit au fond de la mer - la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s'échappe pour retrouver Sôsuke.
Commentaires
la semaine s'annonce chargée entre ponyo (elle est trop mignonne), OSS 117 & la brume électrique je n'aurai jamais assez de soirs!!
the sweet fairy : Ponyo en priorité, tu iras.
Quelle fabuleuse histoire !
ah tiens, du nouveau à droite...
(je vais photographier le concert de Diving With Andy dans une semaine (première accréditation/invitation !!! JOIE BONHEUR), cet album est tout bonnement splendide et la voix de la chanteuse est JUSTE incroyable de suavitude et de sensuality, elle surpasse même Keren Ann, dans le genre "voix dlamorkitu" !)...ça va chauffer du canon, tout ça !
Je suis assez d'accord avec toi dans l'ensemble mais je serai tout de même plus sévère. Effectivement l'histoire est assez lisse, quelques fois j'ai même trouvé ca un peu flou, avec quelques lenteurs. Les personnages sont très peu charismatiques, en effet. Il n'y a même pas de "vrai méchant" (oui c'est important :p) et puis Ponyo... mignonne oui, 5 minutes, pas plus. On a l'impression de voir un clone du jeune garçon par la suite ou bien un ersatz de poule... En fait c'est le style de cet anime qui m'a surpris plus que déçu je dois dire. l'ensemble est assez sphérique, tout semble "couler" à l'écran, alors effet de style volontaire, je ne sais pas, mais je n'ai pas vraiment apprécié.
Bref, grosse déception pour moi, j'attendais plus du maître. Il me semble qu'il a voulu revenir "aux sources", faire un anime plus traditionnel dans sa confection mais il n'égale pas Nausica ou Porco Rosso. Dommage, j'attends toujours un successeur au Voyage de Chihiro...
une gamine de 3 ans (très très intelligente) peut aimer ou pas?
j'pensais y emmener ma fille...
Ludo, ta fille est trop jeune pour Ponyo... ma nièce de 5 ans elle-même aurait été perdue dans tout ça... le film est proposé aux enfants à partir de 6 ans sur les encarts, mais je dirai à partir de 8, 9 ans, pas moins, pour assimiler à peu près... pour le définir "myazakiment parlant", ça ressemble beaucoup à Totoro, mais l'histoire est un plus compliquée pour les mômes dès le milieu du film.
ouais pareillito... Miyazaki, pas avant 9/10 ans.
C'est vrai qu'à la première transformation Ponyo ressemble à un poulet...
mais elle est craquantissime !
"DANS LA BRUME ELECTRIQUE" les gens, ça urge !!!!
P.S. : bravo Chou, c'est JUSTE TROP ENORME A LA BASE ce qui t'arrive.
Ma référence Myazaki c'était le voyage de Chihiro que j'avais vraiment trouvé merveilleux... même si ceux que tu as cité envoient du lourd aussi!
à suivre après visionnage
PS : gran torino c'est juste une merveille!
Jordane> arf! merci de tes précisions...
Les films de Miyazaki sont semblables aux contes: ils abordent des maux profonds sous une forme simplifiée, stylisée.
C'est ce qui fait que ces films là me désarçonnent complètement puisqu'ils m'immergent dans un univers magique mais qui parfois peut s'avèrer être totalement cruel.
Bref le kiff total.
J'aime beaucoup ton blog je l'ai connu grâce à Clive, http://jaystreet.wordpress.com/ & je n'ai jamais pris le temps de m'arrêter et commenter à mon grand regret.