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Sport - Page 24

  • Les vrais Dieux du Stade #1 : Hicham El Guerrouj

    A quelques jours des Jeux Olympiques de Pékin, j'ai eu envie de vous faire une petite série d'articles sur les athlètes qui m'ont marqué à jamais. C'est le cas d'Hicham El Guerrouj. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Hicham El Guerrouj a été le roi du demi fond entre les années 1996 et 2004. Il a été plusieurs fois champion du monde du 1500 mètres et a remporté quasiment tous les meetings auxquels ils a participé. Mais paradoxalement, il n'a pas été titré aux Jeux Olympiques de 1996 (Atlanta) ni de 2000 (Sydney)...
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    En 1996, il a pour adversaire Noureddine Morcelli, le fabuleux algérien dont il sera finalement le successeur. Pendant la finale, il se fait marcher dessus et chute. En 2000, suite à une course trop tactique (lente), il se fait battre au sprint par les kényans. En 2004, à Athènes, il prend le taureau par les cornes et accomplit enfin la course qu'il aurait du faire déjà 8 ans auparavant : il attaque tôt. A plus de 350 mètres de l'arrivée, il lance le sprint final et jusqu'aux 5 derniers mètres le suspens est total. Son adversaire le plus fort, Bernard Lagat, le pousse dans ses derniers retranchements et à un moment on croit que le sort s'acharnera complètement sur lui. Mais sur un dernier coup de rein, il empoche enfin ce titre olympique tant rêvé... Mais la belle histoire ne s'arrêtera pas là, puisque quelques jours plus tard il réussit l'impensable : battre les éthiopiens et le magnifique Kenenissa Békélé sur 5000 mètres. Il réalisa un doublé qui le fit définitivement entrer dans la légende des Jeux Olympiques. La suite, je vous encourage à la regarder en vidéo, c'est magnifique.
     
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  • 12 juillet 1998 : l'impensable se produisit...

    "Le football est un jeu qui se joue à 11 contre 11, pendant 90 minutes et à la fin, ce sont toujours les allemands qui gagnent". Cette terrible phrase de Gary Linecker a traumatisé le football français, passé si près de la victoire en 82 et 86, mais qui à chaque fois a buté sur les allemands. Cette coupe du monde, est-ce de l'ordre de l'utopique ? Jusqu'au soir du 12 juillet 98, la réponse était "oui". Je me souviens, malgré mon jeune âge, que personne n'osait y croire. Battre le Brésil, en finale ? Impossible. Oui, mais impossible n'est pas français.
     
    Pourtant, le parcours fut invraisemblable. Après un premier tour rondement mené, les bleus ont attendu le but en or pour se débarrasser des paraguayens, les tirs aux buts pour vaincre les italiens et surtout un improbable doublé de Lilian Thuram, en état second, contre la Croatie. Mais en finale, il y avait LE Brésil, pays à la quadruple couronne mondiale, l'ogre absolu, apôtre du jeu offensif et armé à l'époque de "IL Fénomeno", Monsieur Luis Nazario de Lima, Ronaldo. Finalement, après 90 minutes d'un match complètement maîtrisé par les bleus, l'histoire ne retiendra qu'un nom, celui de Zinedine Zidane. L'enfant de la Castellane vient de passer du statut d'excellent footballeur à celui de légende vivante du sport français en inscrivant un magnifique doublé parachevé par un dernier but d'Emmanuel Petit. 3 à 0. Le triomphe est total. Le pays est uni, plus rien ne compte à part faire la fête et tout le monde revoit les buts en boucle. Ce jour là, c'était de l'ordre de l'irréel. Ce fut un jour tellement incroyable que tout le monde s'en souvient encore aujourd'hui, marquant à jamais l'inconscient collectif tricolore...
     

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  • Roger Federer : "Je suis cassé". Chroniques de la fin d'un cycle.

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    La finale 2008 de Wimbledon fut probablement le plus grand match de tous les temps à mes yeux. La qualité tennistique, le suspens, la météo et le dénouement ont rendu ce match exceptionnel à tous niveaux. Je crois n'avoir jamais vu un quatrième set aussi beau (les deux joueurs étaient au sommet de leur art), conclu par un tie-break de toute beauté. Nadal a terrassé Federer dans son "jardin" et est définitivement devenu le digne successeur du suisse. J'étais pro Federer, tout en sachant d'avance que c'était peut-être la fin d'un cycle. Et une fois la défaite belle et bien réelle, j'étais très triste pour Federer, assis sur sa chaise, en costume blanc, le regard un peu hagard.
     
    Nadal le domine systématiquement désormais, et surtout sur d'autres surfaces que la terre battue. On voit mal désormais Federer battre à nouveau l'ogre espagnol, qui a encore époustouflé tout son monde hier au "All England Lawn and Tennis Club" et qui a pris sur le suisse un incontestable ascendant psychologique. L'interview de Federer après match m'a marqué... Mais c'est ça la beauté du sport : les champions sont faits pour être vaincus un jour, et Federer, après 4 ans de domination sans partage, est en train de céder sa couronne à l'espagnol...de 4 ans son cadet...Vous avez dit bizarre? :-)

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