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Finalement, je crois que j'aime la bière...

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L'autre soir, j'étais dans une très belle soirée Desperados, dont le thème était la customisation. Je vais pas rentrer dans le détail de l'opé mais si vous êtes curieux, allez donc chez Streetplanneur qui raconte tout ça vach'tement bien. Par contre, je vais vous raconter mon rapport à la bière, qui a vachement évolué avec le temps. Cette histoire commence avec l'adolescence et les premières soirées dans le garage de ton meilleur pote. La bière, c'est quand même la seule "boisson" alcoolisée que tu peux réellement te payer quand tu as juste 20 ou 100 euros d'argent de poche par mois. Non, je n'ai jamais roulé sur l'or, j'avais pas plus quand j'étais au collège/lycée. A cette époque, on buvait de la Kro, de la 16, de la Heineken mais le grâal du grâal était clairement la Despe. Parce qu'elle avait ce coté "aromatisé" (à la Tequila) que les autres n'avaient pas. J'en étais clairement partisan. Puis le lycée fut terminé et tout a changé avec la prépa puis les études supérieures...

 

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Avec davantage d'argent de poche et en vivant dans mon premier studio, j'ai pu sortir dans des lieux plus cools, plus adultes. Du coup, ca causait davantage de de cocktails, de mojitos etc. J'ai commencé à mettre la bière de coté. Seul le Monaco de terrasse est resté une vraie valeur sûre, de temps en temps. A la base, le goût intrinsèque de la bière ne m'a jamais fait rêver de toute manière. Et puis franchement, à part le prix, quel avantage à boire de la bière en soirée, d'autant plus que pour une bière bue, vous en pissiez l'équivalent de 3 dans la demie heure qui suivait ? 

 

desperados custom,desperados

 

Et puis finalement, au cours des dernières années, j'ai redonné sa chance à la bonne bière pression. Plutôt blanche, que je trouve plus légère. Et force est de constater que j'y prends de plus en plus de plaisir et que mon palais a évolué. Je crois que ça s'appelle vieillir. Je saisis les subtilités des différentes bières, choses que j'arrivais très peu à faire il y a encore 5 ou 6 ans. C'est assez marrant de voir comment on évolue, comment certaines saveurs s'apprécient plus tard. Et la somme de toutes ces évolutions fait que la Despé que je trouvais déjà bonne au collège est devenue franchement excellente aujourd'hui. Dieu ce qu'on peut être limité quand on a 16 ans... sauf quand on est bavarois et quand vient Oktoberfest.

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